16/08/2011
Jean-Louis Debré, auteur de romans policiers
Meurtre à l’assemblée
Jean-Louis Debré
Fayard noir
Déception ! L’ « Assemblée », bien entendu, c’est l’Assemblée nationale, dont l’auteur a été président, avant d’être nommé président du Conseil constitutionnel, par son ami Chirac.
J’espérais qu’avec ce roman l’auteur nous ferait vivre cette « maison » de l’intérieur.
Il faut attendre la page 120 pour y pénétrer, rapidement.
Même si l’enquête tourne autour d’un parlementaire vendu aux forces de l’argent qui lui ont permis d’accéder à son mandat, ce livre ne nous dit rien de la vie ni de l’Assemblée, ni de ses membres, ni des 5 000 personnes qui s’y croisent pour une raison ou une autre.
Curieusement, ce que Jean-Louis Debré, ancien ministre de l’intérieur, décrit le plus férocement, c’est le fonctionnement des différents services de police, dont la première préoccupation serait « d’ouvrir le parapluie ». A l’un d’entre eux, il fait dire : « Nous, policiers, ne sommes que les greffiers de cette société de l’arnaque généralisée ».
Debré ne vise manifestement pas le « prix du Quai des Orfèvres » !
A part ça, on croise un personnage qui « porte des chaussures à talonnettes pour rehausser sa taille », et qui court autour du lac du bois de Boulogne…
Impossible de connaître la vérité. « Vous savez fort bien qu’aujourd’hui l’Elysée exerce une forte emprise sur les patrons de presse ».
Un autre personnage regrette l’ancien Président qui « lui est sympa ! ».
Debré est fidèle en amitié !
Jean-Louis Debré vient d’être victime d’un cambriolage. Le thème de son prochain roman policier ?
08:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
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