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04/09/2011

lutte contre l'obscurantisme

Aesculapius

 

Les mystères de Druon de Brévaux

 

Andrea H. Japp

 

Editions Flammarion

 

 

Du même auteur, j’ai déjà parlé dans ce blog de « Monestarium » (Livre de poche) et « La croix de perdition ».

 

Andrea H. Japp invente le personnage d’Héluise, fille de médecin condamné par l’Inquisition et qui, pour échapper à celle-ci,  se transforme en Druon de Brévaux, « mire » (médecin laïc) et chevalier,  au temps du roi Philippe le Bel.

 

Son errance l’amène au château d’une baronne veuve énergique, en butte à une conspiration,  via les massacres commis par une bête tellement énorme qu’elle ne peut être que l’incarnation du diable.

 

Andrea H. Japp arrive,  sans peine, à nous convaincre des capacités des femmes, (c’et un roman très féministe),  mais pas au fait qu’une femme du XIVe siècle, même grimée, puisse se faire passer pour un homme.

Il est vrai que depuis le XIIe siècle, les femmes n’avaient plus de droit d’exercer la médecine, même comme « miresse », sous peine d’être considérées comme des « sorcières ».

 

 

« On se lasse vite de la beauté, rarement de l’esprit »

 

« Tant d’êtres sont morts à cause des convictions des autres »

 

« C’est un travers classique de l’esprit : ne retenir que ce qui appuie notre conviction »

 

« Il existe une pléthore de vérités, puis qu’on les façonne, pour la plupart »

08:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

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