25/09/2011
Libertines
Les grandes libertines
Le roman de Sophie Arnould et Françoise Raucourt
Michel Peyramaure
Editions Robert Laffont
Fin du XVIIIe siècle : biographies romancées de la cantatrice Sophie Arnould et de la tragédienne, de la Comédie française, Françoise Raucourt.
Les actrices, et les danseuses de l’Opéra, n’étaient pas, à l’époque, des modèles de vertu.
La nécessité les poussait à se faire entretenir, généralement par des hommes, dont elles se reposaient dans les charmes de Lesbos.
L’Eglise n’excommuniait plus les comédiens, mais leur refusait toujours les derniers sacrements.
Au-delà du portrait de ces deux artistes, qui n’hésitaient pas à provoquer les scandales, la description d’une époque en pleine mutation.
Comme l’écrit Robert Muchembled : « La libération féminine passe par celle des mœurs » ; « L’érotique des Lumières pose la première pierre de la modernité » ; « Après une longue période de répression sexuelle, l’érotisme s’impose. Le relâchement de la tutelle morale de l’Eglise, sous les coups des philosophes, y contribue largement, y compris dans les campagnes où se diffusent les « funestes » secrets de la contraception ».
« Le peuple a appris à lire, à écrire, à penser, et s’est peu à peu imprégné de ce sentiment singulier, répandu au gré du vent par les philosophes : l’esprit de justice »
08:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
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