27/11/2011
Bedos quitte la scène
RIDEAU
Guy Bedos
Seulement un an et demi de moins que Jacques Chirac. "S'il joue la comédie, il faut lui donner un César !".
Guy Bedos démontre que lui, il est en pleine forme. En commençant, avec humour, par son bilan de santé.
Séquence émotion pour ses adieux, après 50 ans de carrière.
Dans la salle, des spectateurs qui le suivent depuis des décennies, mais aussi des jeunes.
Reprises de quelques sketches anciens, un peu modifiés pour tenir compte de l'actualité.
Une actualité commentée, bien entendue, avec sa célèbre "revue de presse". Peut-être moins drôle que dans le passé. "Anti-sarkozysme primaire". Mais "y-a-t-il un sarkozysme qui ne soit pas primaire ?". Grande sévérité, mais à un degré moindre, pour Martine. Expectative pour François Hollande que, manifestement, il connaît moins. Fillon, et les autres, n'existent pas
Quelques sketches nouveaux, dont une charge contre la psychanalyse, probablement inspirée par son ami Michel Onfray, philosophe auteur d'un livre critique à l'égard de Freud.
Au total, une soirée agréable, comme avec un ami de longue date que l'on a plaisir à revoir, pour évoquer de vieux souvenirs de grands éclats de rire du passé.
Bedos sera à Paris, au Rond point des Champs Elysées, au moment des fêtes de fin d'année.
08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spectacle
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