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24/03/2012

Rivera et Kahlo

Diego et Frida

 

J.M.G. Le Clézio

 

Prix Nobel de littérature 2008

 

Folio n°2746

 

 

Diego Rivera et Frida Kahlo. Le mariage "d'un éléphant et d'une colombe".

 

Diego, alors célèbre, croulant sous les commandes, chef de file des "muralistes", pour ses fresques, à la gloire des indigènes et de la Révolution. "L'art des muralistes au service du peuple. Les seuls vrais romanciers de la Révolution". "Le double de son âge, le triple de son poids", "dévoreur de femmes",  "faible jusqu'à la puérilité devant les femmes", "incarnation de la force, de l'ardeur, de la puissance, de la tendresse d'une innocence presque surnaturelle". "L'ogre, devant elle, se fait un peu Pygmalion".

 

Frida, blessée dans sa chair et dans son cœur, comme le montre si bien ses tableaux. "Seule la peinture parviendra à la maintenir au-dessus du flot".

 

Et les autres, parmi lesquels :

Trotski, avec qui elle trompe Diego.

André Breton qui leur fait découvrir le "surréalisme", et qui écrit : "l'art de Frida Kahlo est un ruban autour d'une tombe". Elle qualifiera les surréalistes de "bande de fils de putes lunatiques".

Edsel Ford (fils de Henry), "un des tous premiers industriels à comprendre le rôle des arts dans ce qu'on appelle aujourd'hui la promotion commerciale".

 

Aujourd'hui Diego est surtout connu comme ayant été le mari de Frida...

 

Ma visite de la grande maison de Frida, où ils vécurent ensemble quelques années, n'aurait pas été la même sans la lecture de ce livre.

 

 

"Diego est l'un des premiers à affirmer le lien entre le devenir révolutionnaire du Mexique et son passé indien" ; "La puissance de l'art précolombien est au cœur même de la revendication" ; "Son rêve est le rêve d'une révolution esthétique et culturelle, d'une révolution du regard"

 

"L'amertume ressentie par le peuple qui a vu sa révolution confisquée par les forces habituelles de la bourgeoisie"

 

"Dans la création humaine, quelque chose appartient à l'humanité dans son ensemble, et aucun individu, sous prétexte qu'il en est propriétaire, n'a le droit de la détruire, ou de la garder pour son seul plaisir" (Diego Rivera)

 

"Il ne suffit pas de vouloir changer la société, il faut nécessairement faire la révolution à l'intérieur de soi-même"

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

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