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06/09/2012

Egalité et justice sociale dans des sociétés multiculturelles

L'Atlantique multiracial

 

Discours, politiques, dénis

 

Sous la direction de James Cohen, Andrew J. Diamond et Philippe Vervaecke

 

Editions Karthala

Collection "Recherches internationales"

 

 

Comment parler d'égalité et de justice sociale dans des sociétés multiculturelles ?

 

Faut-il être, est-il possible,  d'être aveugle à la couleur de la peau d'une personne ?

C'est la thèse française,  républicaine : une personne est une personne.

"Le rêve célèbre de Martin Luther King, celui d'une Nation où les enfants ne seraient pas jugés sur la couleur de leur peau mais sur la valeur de leur caractère".

François Hollande, lors de sa campagne électorale a proposé de retirer le mot "race" de  notre Constitution.

Malheureusement la réalité fait qu'il y a des discriminations. Malgré les législations basées sur la Directive européenne de 2004. Des discriminations souvent basées sur une "racialisation évidente des inégalités sociales".

 

Le racisme principal est d'abord social. Il se reflète dans la ségrégation des habitats.  Il recoupe largement le racisme de la couleur de la peau. En plus du racisme culturel.  Des deux cotés de l'Atlantique.

"La citoyenneté risque d'être vécue comme une coquille vide si elle ne comporte pas une dimension d'intégration économique".

 

Ce livre, dont l'initiative revient à ma collègue et amie Emmanuelle Le Texier,  regroupe les études comparatives de treize universitaires, de différentes disciplines sur une problématique d'une actualité pressante, comme l'ont prouvé cet été les démantèlements de campements illégaux et les violences urbaines d'Amiens qui, contrairement aux émeutes britanniques, ne se sont pas accompagnées de pillages.

 

 

"Aux Etats-Unis, tout comme en France, les immigrés transforment la physionomie des villes qui, ségréguées selon des facteurs raciaux, contiennent des zones d'exclusion caractérisées par la pauvreté et le chômage".

"Les forces de police sont considérées par les émeutiers comme une force d'occupation".

 

"Les migrants les plus exploités, à savoir les sans-papiers, sont ceux qui se révèlent le plus attachés à leur travail."

 

"On assigne aux minorités ethniques une identité étrangère, une condition héréditaire d'immigrants". "Conforter le "nous" national en dénonçant la menace des étrangers "eux".

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique

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