13/05/2014
Comprendre François Hollande
Comme dans les autres numéros du trimestriel Charles, un dossier central. Cette fois-ci consacré au Président de la République.
Pour mieux le comprendre, des regards croisés :
Celui de son chauffeur quand il était Premier Secrétaire du PS, pendant plus de dix ans (un record !).
Le témoignage le plus consistant est celui de Jean-Pierre Mignard, avocat, parrain de deux des enfants, complice des "transcourants" et de "Démocratie 2000".
"Hollande pense que la constitution d'une puissance publique européenne nous permettra de retrouver, au niveau européen, des leviers de puissance que chaque pays a perdus au niveau national."
Le secrétaire de la section socialiste de Tulle raconte la lente conquête de la Corrèze, à partir de Tulle.
Conquête racontée également par Raymond-Max Aubert, camarade de promotion de l'ENA, chiraquien, l'ayant parfois battu dans les confrontations électorales :
"Il est soutenu par une détermination exceptionnelle. Il ne fait rien qui ne soit profondément muri. Il a été élu dans les pires conditions depuis la Libération. En toute logique le cycle économique remontera sur les dernières années de son mandat. Il a une réelle perspective : sa cote de popularité dans trois ans. C'est pour cela qu'il y a une incompréhension totale entre les journalistes et lui.
Julien Dray, "ami de trente ans du couple" : "on ne le transformera pas en Johnny Hallyday. Contrairement à ce qu'on dit, il passe son temps à prendre des décisions."
François-Olivier Giesbert le voit "n'en faisant qu'à sa tête, laissant son homme-lige, Stéphane Le Foll régler les conflits à sa place." "Jamais en panne de formules, rebondissant sur tous les sujets, c'était le client idéal.".
Un abécédaire reprend tous les surnoms dont l'ont affublé ses adversaires, en particulier au sein du PS. Peut-être que "culbuto" se révélera le plus approprié.
En plus de ce dossier :
- Une histoire graphique du FN. Le tournant de Marine s'est traduit dans les "visuels" du parti ;
- Un reportage de l'écrivain Yann Moix en Corée du Nord ;
- Un entretien avec Charles Berling : "je suis allé voir un psychanalyste et je sais désormais que la vérité n'existe pas". "Les hommes politiques ont des carapaces, parce que c'est invraisemblable ce qu'ils prennent dans la gueule."
15:48 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, françois hollande
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