19/12/2021
Le retour de Nicolas Le Floch
Le cadavre du Palais-Royal
Laurent Joffrin
éditions Buchet-Chastel
Jean-François Parrot est décédé, et nous étions nombreux à en être tristes. Le journaliste Laurent Joffrin, ancien de Libération et du Nouvel Obs, reprend le flambeau pour continuer à faire vivre le commissaire Le Floch, ci-devant Marquis de Ranreuil., revenu en urgence de ses terres de Bretagne à la demande des souverains auxquels il est très attaché.
Septembre 1789, la Bastille est tombée. Le pain manque et Paris s'agite. Les femmes marchent sur Versailles et reviennent avec "le boulanger, la boulangère et le petit mitron".
D'un côté des divisions entre ceux qui rêvent d'une monarchie parlementaire, à l'anglaise et d'autres qui veulent aller plus loin dans la Révolution. Nous apercevons La Fayette, Mirabeau, D'Anton, Robespierre et quelques autres.
Le camp royaliste n'en est pas moins divisé, entre ceux qui veulent une action violente pour mater l'insurrection, avec, pour certains, en arrière pensée la politique du pire afin de pousser Louis XVI à abdiquer, et ceux qui cherchent l'apaisement, le dialogue avec l'Assemblée nationale.
Le Floch est égal à lui même, comme il était sous la plume JF Parot.
"D'âge en âge, on ne fait que changer e folie" (Pierre-Claude Nivelle de La Chaussée)
"La reine est devenue le seul homme de la Cour"
"La reine est devenue la seule tête politique à Versailles"
"La cuisine est comme l'amour. Les prémisses sont aussi importants que la conclusion"
"La Révolution n'était pas seulement affaire de lois et de discours : elle ébranlait tous les aspects de la vie."
"L'ordre se fondait sur l'honneur, mais le principe avait comme revers l'humiliation du reste de la société, qui éclatait avec violence depuis la réunion des Etats généraux.
16:08 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar historique
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