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02/01/2023

Grossesses et maternités à la Cour (XVIIe-XVIIIe)

Donner vie au royaume

Pascale Mormiche

CNRS éditions

 

Les questions de la fécondité se posent de manière aigüe dans les familles royales et princières françaises. La reine n'est vraiment reconnue dans sa fonction qu'après avoir enfanté. Les corps des femmes sont scrutés. Les retards de règles sont une affaire publique.

Dans ce passage de l'intime à l'officiel , l'auteure repense le rôle des reines qui tentent de faire respecter leur pudeur et mettent en place des pratiques de restriction des naissances pour ne plus être des "moules à enfants".

C'est la naissance, et les premiers mois, de deux cent enfants de la monarchie française qui ont ainsi été étudiés. Sans compter les cinq fausses couches, en moyenne, que connait chaque princesse. Ni les accouchements clandestins de certaines favorites.

Textes à l'appui, l'auteure, docteure en histoire moderne, agrégée, tord le cou à la légende du phimosis de Louis XVI, père, hors mariage,  d'une enfant, Philippe Ernestine Lambriquet, née en 1778,  fille reconnue et élevée comme telle. Inversion des responsabilités répandue par Marie-Antoinette qui n'aimait pas son époux, qui le lui rendait bien.

Autre légende balayée : la reine n'accouchait pas en public mais dans l'intimité entourée de ses amies les plus proches.

 

"la science de l'accouchement est la science du toucher"

 

08:13 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire