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25/05/2023

Entre Berlin et Gênes

Menaces italiennes

Jacques Moulins

Série noire / Gallimard

 

C'est à Gênes que s'installe l'équipe anti-terroriste d'Europol pour poursuivre leur traque des têtes pensantes finançant un réseau d'extrême droite soupçonné de vouloir déstabiliser la démocratie italienne.

Il suffirait d'agiter la menace d'une immigration massive pour provoquer des troubles conduisant les néo-fascistes au pouvoir. Un parlement de droite confiant les pleins pouvoirs à un homme fort. Ou une femme...

Jacques Moulins est un ancien journaliste spécialisé dans l'information européenne.

Il sait bien que la menace d'extrême droite existe, en Allemagne, en Italie et, malheureusement, dans quelques autres pays.

Il sait aussi qu'Europol n'est pas un FBI à l'européenne, même si le Traité de Lisbonne (2007) lui donne plus de pouvoirs, plus de moyens, plus de capacités de coordination entre les polices nationales européennes. Mais la différence essentielle est là : ce sont les polices nationales qui enquêtent et qui agissent. Europol tente de coordonner. Et les polices nationales ne lâchent rien de leurs prérogatives.

La raison est simple : le FBI a été créé en raison de la libre circulation entre les Etats américains. La libre circulation entre les Etats européens a fait un pas en avant avec les accords de Schengen...et beaucoup de pas en arrière depuis !

 

"Si l'Histoire peut bégayer, elle ne repasse pas les plats, comme disait l'écrivain français Céline."

"les polices nationale de quatre Etats membres et des Etats-Unis avaient simultanément investi les locaux hébergeant plusieurs centaines de serveurs utilisés pour infecter les ordinateurs du monde entier."

"Agis de telle sorte que le principe de ton action puisse être érigée en loi universelle" Elle avait bûché ce cours de ce philosophe des Lumières admirateur de la Révolution française (Kant), convaincue désormais que la liberté individuelle, si présente dans les sociétés occidentales, portait la lourde responsabilité de la cohésion sociale."

"il se rendait bien compte que le discours majoritaire penchait de plus en plus vers le statu quo, les plus conservateurs enfonçant chaque jour un peu plus la digue, prônant la prééminence de la nation sur l'Union, à l'inverse des Traités européens et de l'esprit même de l'Europe."

 

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