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13/10/2023

images méconnues de la guerre d'Espagne

Icônes cachées

Antoni Campanà

Pavillon populaire de Montpellier

jusqu'au 10 décembre

 

A la fin de la guerre d'Espagne, Antoni Campanà refuse de se plier à l'ordre de la dictature franquiste selon lequel il devrait rendre tous ses négatifs et épreuves effectués pendant la guerre. Ses épreuves sont cachées chez son ami, le photographe Mas.

Pendant 80 ans ces photographies restent cachées. Campanà ne veut pas les voir, et encore moins les  montrer. Elles ressortent de leurs boites en fer il y a cinq ans. Il y en a 5000. Des expositions sont organisées, à commencer par sa ville de Barcelone.  200 photos sont exposées aujourd'hui à Montpellier, avec des objets tels que deux de ses appareils photos (Rolleiflex et Leica).

Campanà n'était pas un photographe de guerre mais un photographe artistique.

Au départ Campanà est neutre. Il veut faire des reportages objectifs. Mais en 36 il collabore avec le ministère catalan  de la Défense, et en 38 il s'enrôle dans l'armée de la République espagnole. Il photographie les 200 miliciennes en route pour le Front d'Aragon.

A l'enterrement du leader anarchiste Durruti il se concentre sur la foule dans les rues de Barcelone.

A la fin de la guerre, Barcelone se transforme en un grand centre d'accueil pour les réfugiés en provenance de toutes les régions d'Espagne. C'est la "Desbandà". Il ne cherche pas les cadavres mais les survivants. Lors de la "Retirada" républicaine" il photographie les débris mécaniques de cette fuite vers la France.

La dernière salle montre le rapprochement de Pétain avec le camp franquiste.

Après la guerre il réalise des photographies publicitaires et des cartes postales.

 

07:59 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos de guerres

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