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25/02/2007

Molière

Molière

 

De Laurent Tirard

 

Avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morente

 

 

 

C'est n'est pas un film biographique, mais un film sur un épisode sur lequel nous ne savons rien de la vie de Molière.

 

Il est jeté en prison, pour dette...et disparaît.

 

Le réalisateur invente donc "l'enlèvement" de Molière de sa prison par un Monsieur Jourdain qui servira de modèle au "Bourgeois gentilhomme" (Luchini, qui supporte mal de se faire voler la vedette par Duris) qui embauche Molière comme répétiteur (aujourd'hui on dit "coach" : "Marquise vos beaux yeux me font mourir d'amour") lequel Molière tombe amoureux de Madame Jourdain (superbe Laura Morente qui prouve, s'il en était besoin, qu'il n'y a pas besoin d'être jeune pour séduire). Laquelle Madame Jourdain montrera à Molière sa vocation et son don pour faire rire en peignant l'âme humaine...et ses travers.

 

C'est plaisant et on ne peut s'empêcher de sourire, au fil des répliques,  aux citations célèbres qui ont bercé notre scolarité secondaire, extraites de Tartuffe, du Bourgeois, des Femmes savantes etc. (L'idée d'un concours à organiser entre copines/copains ?)

 

Parfois, il y a des baisses de rythme, et je me suis demandé : "mais qu'allait-il faire dans cette galère ?"

 

 

 

12:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

23/02/2007

Notre débat participatif

Vie chère et dialogue social

 

 

 

C'est le thème que nous avions retenu pour notre "débat participatif", le thème le plus retenu (24%) pour ces débats locaux.

 

 

Il a été question de l'impôt, de l'impôt juste (à chacun selon ses moyens), de sa "lisibilité", de la progressivité de l'impôt sur le revenu et de la CSG, de la démagogie fiscale de la Droite.

 

Il a été question de cette nouvelle catégorie de pauvres : celles et ceux qui travaillent à temps partiel, au salaire minimum, et ne peuvent s'en sortir.

 

Et face à cela une répartition toujours plus défavorable au travail dans la répartition de la rémunération capital/travail.

 

L'atonie du dialogue social (un responsable syndical a parlé de "dialogue de sourds") ne favorise pas le rééquilibrage !

 

Il faut un Etat fort et juste pour réarmer la politique,  pour qu'elle puisse influer sur l'économie.

 

Au total un bon débat, bien suivi par plus de 60 personnes (+ les journalistes), sans temps mort.

 

 

22/02/2007

Samedi sur RDL

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai répondu à l'invitation de RDL (89,6)

Je serai donc en direct samedi prochain, après le journal de 13 heures, pour participer à l'émission politique hebdomadaire.

10:27 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (5)

21/02/2007

République dominicaine (suite 3)

Visiteur de prisons

 

 

La dictature de Trijillo a laissé son empreinte dans le système carcéral. Comme dans tous les pays en développement, et même bien des pays développés,  les prisons ne sont pas prioritaires. Il a fallu vingt ans pour que la loi sur le respect de la dignité humaine dans les prisons soit mise en application. Comme partout, les prisons sont le reflet de l'évolution de la société.

 

Les nouvelles prisons "modèles" cofinancées par l'Union européenne, qui abritent 12% de la population carcérale,  voudraient être des "centres de réhabilitation" et un nouveau corps pénitentiaire, indépendant de la police et de l'armée a été constitué.

 

D'où vient alors, comme se l'est demandé devant nous l'ambassadeur des Pays-Bas,  et comme me l'a confirmé une détenue française, que personne ne demande à être transféré dans ce centre de "réhabilitation",  dirigé par une jeune femme médecin à la coiffure "rasta" ? L'anarchie des prisons surpeuplées est elle préférable à l'univers carcéral "modèle" ? Parce que les prisons "traditionnelles" sont les "antres de la corruption" et que l'on peut y acheter nourriture et  passe-droits ?

 

 

Le tiercé de la délinquance est : vols, drogue, homicides.

 

La quasi totalité des  étranger(e)s détenu(e)s  le sont pour trafic de drogue.

 

La police dominicaine a amélioré les résultats en faisant appel à des "profileurs" qui définissent le profil des "mules" chargées de passer la drogue. L'installation de caméras de surveillance dans l'aéroport fait le reste.

 

Pris(es) à l'aéroport, plaidant coupable ou non coupable, circonstances atténuantes ou non, avocat grassement payé ou non,  la sanction est toujours la même : 10 ans d'emprisonnement, avec la possibilité d'une libération conditionnelle à la moitié de la peine. Pour les Allemand(e)s,  la possibilité de purger une partie de sa peine au pays. Des conventions identiques sont en préparation avec la France et les Pays-Bas.

 

 

 

11:30 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

20/02/2007

le stade ultime du libéralisme ?

Tarifs des cantines (suite)

 

 

 

Réponse hallucinante (hallucinée ?) de la majorité municipale, dans l'Echo de la Lys, à notre proposition de tarifs différenciés selon les revenus, par la voix de la Maire-adjoint chargée des affaires scolaires.

 

Extraits : "L'application de tarifs dégressifs ne me paraît pas justifiée ; nous devons conseiller aux mamans de faire la cuisine pour leurs enfants ; les "équipes Saint-Vincent" et "l'école des consommateurs" donnent gratuitement des cours de cuisine où l'on apprend à faire des menus à faibles coûts ; et quand le réfrigérateur est vide, les "Restos du cœur" et "l'Adep" sont là ; nous avons à Aire un réseau caritatif très efficace."

 

 

Cela me rappelle une mission à Madagascar, il y a quelques temps. Le groupe de parlementaires européens que j'accompagnais était reçu longuement par le nouveau Président de la République malgache.  Pendant deux heures il nous a expliqué ce qu'il comptait faire pour le développement économique de son pays, en particulier une "zone d'activités" pour laquelle il comptait endetter l'Etat pour 40 ans (non, elle ne s'appelait pas "Saint Martin" !) quand une députée,  socialiste, lui a demandé ce qu'il comptait faire pour l'éducation et le social. Et là, le Président Ravalomanana a répondu "vous avez d'excellentes "Organisations Non Gouvernementales" qui font un très bon travail, et j'espère qu'elles vont continuer !"

 

 

Sommes-nous arrivés, à Aire comme à Madagascar, au stade ultime du libéralisme : les pouvoirs publics seraient là, uniquement, pour favoriser l'activité économique, l'éducation et la solidarité étant confiées à des bénévoles dans le cadre associatif ?

 

 

 

11:05 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)