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19/02/2007

Gilles Savary à Aire dans la Voix du Nord

AIRE-SUR-LA-LYS
Débat classique et pamphlet contre Sarkozy

 Jean-François Vallin et Gilles Savary (à droite): «Sarkozy a mis le feu dans les quartiers».

Gilles Savary, porte-parole national de Ségolène Royal, était mercredi à Aire-sur-la-Lys pour un « débat participatif ». À la halle au beurre, soixante personnes à l’écouter, peu de participation finalement et une diatribe anti-Sarkozy.

PAR JENNIFER-LAURE DJIAN
saintomer@lavoixdunord.fr « Je suis venu parce que je suis citoyen, je considère que la politique nous concerne tous, qu’elle n’est surtout pas une affaire de spécialiste. Pour que la souveraineté du peuple s’exerce, il faut qu’on ait cette information, cet échange, ces débats. » Dominique est l’un des soixante à s’être déplacé à la halle au beurre, mercredi soir. Le porte-parole de Ségolène Royal, conseiller général à Talence et député européen Gilles Savary, est en représentation à la halle au beurre à l’invitation de Jean-François Vallin, conseiller municipal à Aire-sur-la-Lys. Satisfait. «  C’est une étape importante. J’avais dit à des collègues que s’il y avait moins de cinquante personnes je serais déçu. Ils sont plus que ce que je l’espérais, d’autant qu’il y a Argentine-France après. »
« Quand Ségolène va gagner »
Dans la halle au beurre, des chaises disposées en cercle. Gilles Savary et Jean-François Vallin à un bout. Les questions se font entendre timidement. SMIC à 1 500 E, fiscalité, 35 heures, politique économique dans le sens le plus large du terme, intéressent. Pas vraiment de débat. Encore moins participatif. Gilles Savary exhorte pourtant. « Vous pouvez me donner vos idées, vous m’interrogez comme si j’étais un spécialiste. » Un homme se lance. « Quand Ségolène Royal va gagner, elle pourra réarmer la politique en changeant la politique économique. Je lui conseille pour cela de suivre les idées d’Arnaud Montebourg, de rendre la vie chère aux patrons voyous, ici, on a connu Métaleurop, les amendes de misère des chalutiers qui dégazent dans la nature (…). Il faut aussi qu’elle se penche sur le pouvoir d’achat des enseignants, qui a baissé de 20  % depuis 1981. » Il sera le seul à oser. Le reste tiendra du débat classique, question des Airois réponses du porte-parole, que même Gilles Savary notera en conclusion générale de son propos. « J’attendais un débat plus participatif. » Plutôt que débat, la venue de Gilles Savary aura été l’occasion d’une diatribe anti-Sarkozy. « On a rarement vu tel visage de la droite française. Sarkozy est le personnage le plus proche de Berlusconi, il en a toutes les dimensions, ultra-libéral, défenseur du patronat le plus conservateur (…). Il a développé la figure du traître permanent, c’est à l’image de son bilan au ministère de l’Intérieur, une politique d’humiliation spectacle, il a mis le feu dans les quartiers, il a mis le désordre  », dénoncera Gilles Savary, ponctuant chacune de ses interventions de l’éternel combat gauche-droite. Il finit par se résumer à la lutte contre Sarkozy.
Finalement, cette lutte, elle leur va aux militants. À l’image de Frédéric, « le seul problème qu’on peut constater à propos de ce débat, c’est qu’il est devenu jeu de questions-réponses quand Gilles Savary s’attendaient à ce qu’on apporte plus de conseils. Mais il a permis de pointer du doigt les travers de la partie adverse, d’un Sarkozy qu’on présente comme candidat novateur alors qu’il est au pouvoir depuis 2002 ». C’est là que la bât blesse. • 

10:35 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (1)

18/02/2007

Aire il y a un siècle, en images

Le pays d'Aire-sur-la-Lys Mémoire en images Gérard Leclercq En vente à la librairie du Beffroi (20 euros) 200 cartes postales du début du siècle : la moitié d'Aire, l'autre moitié de villages alentour, de Blessy à Wittes en passant par Thérouanne (je sais, ce n'est pas le chemin le plus court). Les commentaires en dessous des photos sont généralement une bonne révision de l'Histoire locale (il faudrait demander à nos spécialistes s'il n'y a pas d'erreurs), avec parfois des imprécisions (mais qui peuvent donner envie d'en savoir plus !) et quelques fois, surtout pour les villages, des textes qui n'ont rien à voir avec les photos. Malgré tout, un livre qui mérite d'entrer massivement dans les demeures airoises.

16:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

17/02/2007

Diamant du sang

Blood Diamond

 

Le diamant du sang

 

avec Leonardo Di Caprio

 

 

 

Les "diamants du sang" ce sont ces diamants exploités illégalement, par des mouvements rebelles, et dont la vente permet, entre autres choses,  l'achat des armes utilisées par ces mouvements qui recrutent massivement, et généralement par la force,  des "enfants soldats".

 

 

L'exemple le plus récent, et dont parle le film, est celui de la guerre civile au Sierra Leone. Ce fut un tel scandale que la communauté internationale adopta alors un processus de régulation dit "de Kimberley", fameuse ville diamantifère d'Afrique du Sud où se tint la conférence qui adopta les principes de contrôle de la provenance des diamants. La présidence tournante de ce mécanisme de contrôle est assurée depuis le 1er janvier par l'Union européenne.

 

 

Le film, qui ne peut laisser indifférent, montre bien les atrocités, malheureusement bien réelles ("manches longues" ou "manches courtes" pour les amputations à la machette, moi je regarde ailleurs pendant de telles scènes...), les camps de réfugiés en Guinée,  le rôle du voisin libérien par lequel transitent les diamants exploités par les rebelles.

 

 Les paysages sont superbes.  Ce ne sont pas ceux de Sierra Leone, mais du Mozambique ou d'Afrique du Sud, les deux pays où s'est effectué le tournage.

 

Leonardo est superbe, très crédible dans son rôle de mercenaire baroudeur, avec un accent incroyable (rhodésien ? il faudrait réécouter d'autres films pour comparer ! je ne sais pas ce que cela donne dans la version française ?)

 

 

Ce que ne montre pas le film, mais qui peut être intéressant à savoir :

 

- c'est l'armée britannique qui, à la demande du gouvernement sierra léonais, a mis fin à la guerre civile, les casques bleus s'en montrant totalement incapables ;

 

- malgré les contrôles plus stricts, tout le monde sait que les diamants exploités par les rebelles ivoiriens, dans le nord du pays, servent à financer cette rébellion, et sont vendus avec de faux certificats ghanéens, alors que le Ghana, pays de Kofi Annan et de l'actuel Président de l'Union africaine, est considéré, avec quelques raisons,  comme un des pays les plus démocratiques d'Afrique...

 

- ne culpabilisez pas trop si vous aimez les diamants, les illégaux ne représentent que 1 à 2% du marché, et les diamants sont bien plus utilisés dans l'industrie que dans la joaillerie.

 

 

11:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

16/02/2007

la chaise vide de Sarko

Depuis plusieurs années, l'habitude a été prise de noter et de classer les parlementaires selon leur degré de présence.

La lettre de l'Expansion a eu l'idée de faire la même chose,  pour la présence des ministres français lors des différents Conseils des ministres de l'Union européenne, là où se décide, en dernier ressort,  la législation européenne, après propositions de la Commission et avis du Parlement européen.

Le "bonnet d'âne" 2006 revient à Nicolas Sarkosy, sans doute trop pris par son mandat de conseiller général de Neuilly : aucune participation !

De Gaulle a procédé à l'art de la "chaise vide" pour des raisons politiques qu'il expliquait. Lui, au moins, savait qu'il y avait une chaise...

 

14/02/2007

Droit au logement

L’exigence de vérité sur le droit au logement opposable

 

 

 

 

Nous, élus socialistes et républicains, connaissons, pour y être confrontés au quotidien, les difficultés de nos concitoyens pour se loger.

 

 

Face à la situation des sans abri, il y a urgence sociale : nous soutenons les dispositifs spécifiques en faveur de l’hébergement d’urgence et nous appelons à ce que des mesures d’accompagnement permettent la prise en charge et la réinsertion des personnes en grande difficulté.

 

 

Nous ne confondons pas cependant cette situation avec la crise profonde, généralisée, du logement en France. Aujourd’hui, quelque 1,4 million de personnes attendent un logement social. Dans ce contexte de chômage, de perte de pouvoir d’achat et de spéculation foncière, faire face au loyer ou accéder à un logement social est une difficulté croissante, une source manifeste d’inégalité sociale et territoriale.

 

 

La soudaine conversion du gouvernement à l’opposabilité du droit au logement pourrait être en soi une heureuse surprise.

 

 

Mais sans budget massif de l’Etat pour soutenir la construction de logements et permettre la baisse du coût des loyers à la source, sans mesures prises pour assurer le partage de l’effort entre les communes, sans revalorisation de l’aide personnalisée au logement, qu’en sera-t-il de la réalité du droit au logement ? Et qui sera responsable in fine devant les citoyens ?

 

 

Si cette loi n’est assortie d’aucun moyen financier substantiel ni de mesures sévères contraignant au respect de la loi SRU, alors il s’agit d’un leurre - au risque de renforcer la désespérance des promesses non tenues et la ghettoïsation des quartiers. 

 

 

 

Nous, élus socialistes et républicains, refusons définitivement cette conception de la politique.

 

 

Notre engagement est conforme à celui de notre candidate, Ségolène Royal, pour qui la question du logement sera une priorité. Les mesures proposées sont claires :

 

 

-  La construction de 120 000 logements sociaux par an assortie d’un renforcement des pénalités pour les communes qui n’appliquent pas la loi SRU, voire la possibilité pour l’Etat de se substituer à elles afin de faire appliquer la loi.

 

 

-  Des mesures pour que la construction de logements pour les plus défavorisés concernent tous les bailleurs de logements, y compris les bailleurs privés aidés par les collectivités.

 

 

-   La revalorisation de l’APL et la mise en place d’un « bouclier logement » pour les ménages aux revenus modestes, afin que l’effort consacré au loyer n’excède pas 25% de leurs budgets.

 

 

-  La sur-taxation des logements inoccupés depuis plus de deux ans et la possibilité pour les communes de procéder à des acquisitions-réquisitions.

 

 

- L’encouragement de l’accession à la propriété par l’extension des prêts gratuits.