Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/08/2009

Malaise dans la prospérité

Malaise dans la prospérité (1953-1971)

Extraits d'"après guerre" de Tony Judt

 

"Les Traités sont comme les jeunes filles et les roses : ça dure ce que ça dure" (Charles de Gaulle)

 

"L'Européen qui rêve de puissance mondiale doit tomber dans le désespoir ou le ridicule"

 

"L'URSS était une Haute-Volta avec des missiles"

 

"Dans la vie politique, la corruption est largement un sous produit de l'opportunité"

 

"La crise de Suez coïncida, à l'heure près, avec l'occupation soviétique de la Hongrie"

 

"Le Traité de Rome était, pour l'essentiel, une déclaration de bonnes intentions"

 

"Les Français rejetèrent le poids de leur système de garanties rurales sur le dos des autres pays de la CEE"

 

"La CEE était un condominium franco-allemand dans lequel Bonn garantissait les fiances tandis que paris dictait ses politiques"

 

"Avec la disparition de la politique cléricale, l'anticléricalisme politique perdit sa raison d'être"

 

"Mélange tragicomique de planification centralisée et de corruption locale"

07:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

03/08/2009

Francis Jeanson est décédé

Francis Jeanson vient de décéder. il avait un peu plus de 80 ans.

Je l'ai rencontré il y a presque 40 ans, à Châlons-sur-Saone, où il était directeur d'une de ces "cathédrales" de la culture, voulues par Malraux, dans une ville alors dirigée par les socialistes.

Il ne souhaitait pas parler de ce qui l'avait rendu célèbre : le réseau qu'il avait mis en place pour aider les Algériens qui luttaient pour leur indépendance. Tout le contraire d'une "grande gueule".

Certains peuvent considérer qu'il était un traitre à la France, qui faisait la guerre, même si elle ne le reconnaissait pas.

Il considérait que les Algériens avaient le droit à leur indépendance et, philosophe de formation, proche de Sartre, il avait décidé d'agir concrètement pour les aider.

Un choix philosophique, un choix de vie, estimable.

L'Histoire lui a donné raison.

 


11:22 Publié dans billet | Lien permanent | Commentaires (0)

02/08/2009

69, année érotique

N° spécial de Pilote, le journal qui va et vient

L'année dernière les éditions Dargaud nous avaient gratifiés d'un numéro anniversaire de 68. Elles récidivent cette année avec un n° spécial 69, avec une superbe couverture de Varenne, 150 pages, 40 histoires avec Manara, Veyron, Moebius, Druillet, Cabu, Wolinski, Tardi, Le Floch, Crumb, etc.Et un hommage à Lauzier qui se moquait, déjà, de ceux que l'on appelait pas encore les "bobos". Et des filles aussi, avec Bretecher et Florence Cestac en première ligne, comme d'habitude. Et un article sur les filles et la BD érotique, et un autre sur la manga connexion.

Bref, un n° collector, quasi obligatoire pour notre génération de l'amour libéré d'après la pillule et d'avant le sida. l'écart entre les fantasmes et la réalité y est souligné avec l'humour habituel...

 

11:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bandes dessinées

01/08/2009

cadavre d'Etat

Cadavre d'Etat
Claude Marker

éditions "carnets nord"

Un vrai roman policier, avec des rebondissements jusqu'à la fin.

Avec un parti-pris : tous les politiques, et celles et ceux qui les entourent sont des pervers amoraux qui ont perdu le sens de la morale , au nom d'une "raison d'Etat" définie par eux seuls.

Bien entendu les hierarchies policières et judiciaires seraient totalement asservies à ces castes, et parties prenantes d'un système totalement fou qui ne serait accepté par le peuple que par lacheté.

L'éditeur affirme que le manuscrit lui a été remis avant le déclanchement de l'affaire "clearstream", mais un complot opposant le premier ministre et son ministre de l'intérieur, en vue d'une candidature à la présidentielle, ce n'est pas du roman.

Des circuits financiers opaques pour financer des partis : il n'y a pas besoin d'une grande imagination.

Mais passer des caisses noires aux homicides ?

Dans la vraie vie, combien de meurtres réels, non symboliques ?

C'est là que l'auteur est à la limite de la crédibilité...

 

 

 

08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature