19/08/2009
Hors du système ?
Sur son blog, "Camba" explique que les électeurs, partout en Europe, ne votent pas socialiste, ou social-démocrate, , malgré la crise, parce que le PS apparaitrait comme trop intégré au "système".
Les socialistes et sociaux-démocrates étaient déjà bien intégrés au système au temps de leurs succès électoraux.
L'Histoire montre qu'en période de crise, c'est toujours la Droite, éventuellement l'extrême droite, qui l'emporte.
Les électeurs ont peur et se replient. "C'était mieux avant !" et c'est la faute des autres, surtout les éétrangers. Les réflexes de solidarté deviennent un luxe. Le succès de Sarko vient de sa récupération des votes de l'extrême droite.
C'est en période reprise que l'ouverture aux autres se fait.
C'est ce que nous apprend l'Histoire.
C'est à ce moment là qu'il faudra être prêts !
15:22 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ps
16/08/2009
Mucha à Montpellier
Dans le très beau musée Fabre, rénové, une exposition consacrée à l'artiste tchèque, symbole de l'"art nouveau" : Alfons Mucha (les Tchèques prononcent Muchka)
Mucha est surtout connu en France pour ses affiches publicitaires. L'exposition met en valeur celles qu'il a réalisées pour des pièces de théatre, jouées à Paris, ayant pour vedette Sarah Bernhardt. Plusieurs esquisses, en noir et blanc, montrent que Mucha était un dessinateur fantastique et un coloriste hors u commun.
Beaucoup plus surprenantes, et rares, les fresques réalisées pour le pavillon de l'Autriche-Hongrie (dont faisait partie à l'époque la Bohème et la Moravie). Après l'indépendance, il conforte son rôle de chantre des Slaves.
Loin du style "1900" Mucha se fait monumental. "L'apothéose slave" et "l'allégorie de la Bosnie" sont particulièrement impressionantes.
Si vous passez en Languedoc, n'hésitez pas. le musée Fabre se trouve entre la place de la Comédie et le Corum. Il est ouvert tous les jours jusqu'au 20 septembre. Après il faudra se rendre à Munich pour voir l'exposition.
11:14 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo
15/08/2009
Le déjeuner du 15 août
Le déjeuner du 15 août
(Pranzo di Ferragosto)
De Gianni Di Gregorio
Avec Gianni Di Gregorio
Un vieux garçon désargenté, et vivant chez sa mère, accepte d'accueillir, pour le 15 août, l'une puis l'autre, mamies italiennes, à la vieillesse plus ou moins assumée, craignant la solitude de la grande ville (Rome) qui se vide de ses habitants.
Un film généreux, plein de bons sentiments, qui donne le plaisir de faire partie de l'espèce humaine.
08:09 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
14/08/2009
quelque chose à te dire
Quelque chose à te dire
De Cécile Teleman
Avec Mathilde Seigner, Charlotte Rampling, Olivier Marchal, Pascal Elbé
Des histoires de familles. Un secret de famille.
La difficulté des relations, à l'intérieur d'un vieux couple, au sein de couples, légitimes ou non, entre parents en grands enfants, entre frères et sœurs.
Des personnages attachants : Mathilde Seigner en artiste peintre déjantée, généreuse et mal dans sa peau, Pascal Elbé, également mal dans sa peau, en fils qui rate tout dans sa quête de reconnaissance par son père, Olivier Marchal (qui fut flic dans la "vraie" vie) en flic sentimental et désabusé, Charlotte Rampling en bourgeoise au cœur sec, soucieuse des apparences, et qui croit bien faire avec ses enfants pour maintenir un esprit de famille.
Un film qui a "quelque chose à nous dire", et qui le dit à travers des dialogues percutants qui atteignent leurs cibles avec virtuosité
08:09 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
13/08/2009
récession
Récession (1971-1989)
Extraits d'"Après guerre" de Tony Judt
"Il n'y a pas d'expropriation plus radicale que celle de son histoire"
"Le seul résultat incontestable du terrorisme en Europe est d'avoir totalement dissipé les dernières illusions révolutionnaires"
"La prospérité avait détourné l'attention de la production vers la consommation"
"L'Europe est un état d'esprit" (Jacques Delors)
"A la chute du franquisme, l'Espagne comptait 300 généraux"
"Giscard inventèrent la diplomatie des Sommets afin de contourner les entraves d'une encombrante bureaucratie supranationale"
"Le cœur de l'"Etat providence" résidait non pas dans le "collectivisme" économique, mais dans les institutions sociales universelles. Ce n'était pas la planification économique, ni la propriété des moyens de production qui comptaient, mais la gratuité de la médecine et de l'enseignement, ainsi que des transports publics subventionnés"
"Le bloc soviétique manqua le passage d'une production extensive à une production intensive, de grande valeur, qui transforma les économies occidentales"
"Pouvoir, position et privilèges dépendent plutôt de relations de protection et de clientélisme. Les droits sont remplacés par la flagornerie, dûment récompensée."
"Le communisme, c'était une affaire de pouvoir"
"Entre 30 et 40% des dépenses soviétiques étaient affectées aux dépenses militaires"
"A un moment crucial, tous les régimes autoritaires moribonds hésitent entre répression et compromis"
"L'opposé du communisme n'était pas le capitalisme, mais "l'Europe" "L'Europe telle qu'on l'imaginait à l'Est offrait une perspective d'abondance et de sécurité, de liberté et de protection. Ces euros-rêves étaient les signes avant coureurs des déceptions à venir"
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature