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18/09/2014

100 photos de Peter Lindbergh

Pour la liberté de la presse

Reporters sans frontières

 

L'idéal de "Reporters sans frontières", pour la liberté de la presse est essentiel. Je me pose des questions quand je vois les décisions du nouveau maire de Béziers, ancien responsable principal de cette association. Mais faut-il tenir "Reporters sans frontières" comme responsable de la dérive frontiste de son ancienne figure emblématique ?

"Reporters sans frontières" publie régulièrement des albums photos pour se financer. Le dernier en date regroupe 100 photos superbes, toutes en noir et blanc, de mannequins, d'actrices, de mannequins devenues actrices. Certaines grâce au film de Peter Lindbergh "Models".

Impossible de citer les plus belles, sauf peut-être la photo de Mademoiselle Jeanne Moreau.

 

 

17:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos

16/09/2014

Les gens du Monde

D'Yves Jeuland

 

J'avais bien aimé le film d'Yves Jeuland sur la présidence de Georges Frêche à Montpellier.

Je n'ai pas été déçu par cette intrusion dans la machinerie du Monde, quotidien de référence. Reportage centré au sein du service politique au moment de la dernière campagne de la présidentielle.

Ce film n'intéressera pas seulement les lecteurs du Monde. Même si Le Figaro, le Parisien, et les grands journaux régionaux se fabriquent probablement de façon différente, certaines questions posées concernent tous les journalistes...et tous les lecteurs de journaux papier à l'heure des chaînes de télévision en continu, des tweets, des sites internet, des blogs qui obligent à repenser le rôle des quotidiens.

J'ai trouvé sympathiques les incertitudes des journalistes qui hésitent ou s'affrontent pour un titre, pour un mot, pour un choix politique.

 

18:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

15/09/2014

Choco-Story

Musée du chocolat

28 Boulevard Bonne Nouvelle, Paris

 

Une bonne surprise que ce musée du chocolat que je ne connaissais pas.

Des explications claires et des objets intéressants, originaux ou de belles copies. Outils, chocolatières de toutes les époques, et tasses en fine porcelaine ou en argent.

Des images sur les fruits du cacaoyer et sa culture, mais surtout de l'histoire depuis les Mayas jusqu'à nos jours, en passant par la découverte du cacao par les Espagnols qui le ramènent en Europe.

La France ne sera "atteinte" qu'après des mariages de princesses espagnoles avec des princes français.

L'histoire des Juifs portugais réfugiés à Bayonne où ils développent le cacao n'est pas la moins intéressante.

Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que le chocolat se croque et n'est plus réservé aux élites car sa production s'industrialise, avec des noms qui sonnent encore à nos oreilles : Van Houten , Menier (1825 tous les deux), Côte d'or (1883),  Poulain (1893), Neuhaus (1912)... Quelques affiches d'époque montrent le rôle de la "réclame".

Une exposition temporaire est consacrée à Banania, créée pendant la première guerre mondiale et qui donne plus de consistance à la poudre de cacao en y ajoutant non seulement de la farine de banane, comme son nom l'indique, mais également de la farine de maïs, comme le faisait les Aztèques !

La petite boutique à la sortie propose beaucoup moins de choix que votre hypermarché habituel, mais comporte quelques originalités.

 

21:53 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

13/09/2014

Le parcours d'un gestapiste

Franz Stangl et moi

Dominique Sigaud

éditions Stock

 

Ceux qui, comme moi, aiment la "Trilogie berlinoise" et les romans de Philip Kerr ne manqueront pas de trouver une certaine ressemblance entre Bernie Gunther et Franz Stangl, "bon professionnel de la police, embauché par l'histoire dans la Gestapo."

Divergence de carrière, Stangl est promu commandant du camp de Treblinka, où 900.000 hommes, femmes et enfants furent exterminés parce qu'ils étaient Juifs. Une partie de la Shoah, de l'hébreu "anéantissement". "Il n'avait pas choisi ce poste ? Il ne l'avait pas non plus refusé. A Treblinka il avait prouvé d'excellentes capacité d'organisation."

"Catholique pratiquant qui se dédouanerait, comme les autres, de toute responsabilité et sentiment coupable quant aux crimes perpétrés sous son autorité ; il n'avait fait qu'obéir aux ordres." "Il inculquait à ses enfants la prééminence du croire sur le savoir."

A la fin de la guerre, comme Gunther il peut fuir vers l'Amérique du Sud, avec l'aide du Vatican qui lui fournit un faux passeport.

Rattrapé par son passé, après plusieurs années de vie heureuse, il est extradé vers l'Allemagne, condamné à perpétuité, fait appel. Sa femme l'avait alors quitté, "tant qu'elle n'avait pas eu à rougir de lui devant les autres, elle était restée."

 

Pourquoi lui ? "Des 23 responsables des Einsatzgruppen comptables de plus de un million de morts, jugés à Nuremberg en 1948 seuls quatre ont été condamnés à mort, la plupart libérés en 1951." "Il n'avait jamais infligé de souffrance physique de ses propres mains, contrairement à d'autres. Il devait s'assurer que les procédures d'extermination seraient respectées." "Aucun de ses supérieurs n'avait été inquiété." "La honte n'avait atteint que leur proie."

 "Les morts militaires furent évalués à 20 millions, les civils à 30 et les Juifs à 7. On ne sait toujours pas si les Roms comptaient 250.000 ou un million de morts." "La réalité était si démesurée qu'elle parut insensée à ceux qui en eurent connaissance."

 

 

 

 

11:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire

11/09/2014

Ségolène Royal et François Hollande

Quelle histoire

Françoise Degois

éditions Plon

 

Après avoir été journaliste, Françoise Degois a été une proche collaboratrice de Ségolène Royal.

Son livre a pour but de nous montrer que Ségolène et François ont une complicité ancienne et que la faute majeure de Valérie T est d'avoir tenté d'effacer leur passé commun.

Par la même occasion, elle nous montre les coulisses du monde politique. Pas pour nous dire qui couche avec qui, mais le travail des collaboratrices et collaborateurs, travail d'organisation, de contact, d'écriture, dopés comme leur patronne ou patron par "l'adrénaline de la fonction". "Petit monde attendrissant et féroce." Mais, "observer la politique n'est pas vivre la politique". "Inutile de soulever un problème si l'on a pas la solution."

Au passage, également des portraits de Fabius, Bartolone, Sarkozy, Montebourg, Valls, et quelques autres.

"Remonter la pente. Encore une fois. La énième fois. Mais il faut imaginer Sisyphe heureux. Car, à nouveau, ils roulent leur rocher ensemble."

 

"La politique et le sexe se doivent de faire route ensemble. Pulsion, Passion. Jouissance. Victoire, défaite. Une polka permanente."

Les responsables politiques ont "un ego surdimensionné, qui leur permet toutes les transgressions. Et provoque aussi tant et tant de fautes. De comportement. D'attitude, de langage."

"Par refus viscéral de l'autoritarisme, il croit à la raison, au consensus et à l'entente cordiale. A sa différence à elle qui ne croit qu'au rapport de force."

"Aucun culte de l'argent chez ces deux là. Un rapport sain, une méfiance même pour tout ce qui brille trop."

"Les gens, il les aime sincèrement".

"La défiance est devenue notre valeur la plus communément partagée. Une société de défiance et d'angoisse, où la peur du déclassement, la peur de l'autre, la peur du plus pauvre que soi, envahit notre espace mental."