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10/09/2014

Visa pour l'image

26ème éditiondu "festival international du photojournalisme" de Perpignan. Une première pour moi. J'ai beaucoup aimé. 25 expositions, assez bien concentrées + les expos "off", malheureusement non répertoriées, mais généralement bien signalées et que l'on découvre au fil des promenades dans la ville.

A l'honneur : l'Ukraine, actualité oblige. Deux expositions sont consacrées au typhon qui a touché les Philippines en 2013.

Mais aussi l'Afrique, en particulier la République centrafricaine, avec trois expositions. Plus le livre de photos de Camille Lepage, tuée, à 26 ans, en Centrafrique alors qu'elle réalisait un reportage sur les conditions des enfants exploités par les "Balakas" dans les mines de diamant.

Un livre, et une exposition justement intitulés "Testament" pour Chris Hondros, tué en avril 2011 en Libye.

Une exposition, peut-être celle qui m'a le plus touché, mais malheureusement pas (pas encore ?) de livre pour Anja Niedringhaus, tuée par un policier afghan en avril de cette année. Ses photos en noir et blanc de ce pays ne laissent pas indifférent.

La presse a beaucoup parlé de l'expo de photos de la guerre du Vietnam, prises côtés nord-vietnamien. Très intéressantes, à condition de garder à l'esprit que ce sont des photos de propagande !

Heureusement, le photojournalisme ce n'est pas que la guerre. Par exemple ce train médical qui parcourt les 4.000km les plus à l'est de la Russie.

Visa pour l'image se termine le 14 septembre. Ne vous privez pas du catalogue de l'exposition, une incitation à la sensibilisation et à la réflexion.

 

 

15:43 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expos, photos

07/09/2014

Photographies de personnalités politiques

PPP

Raymond Depardon

Points P1630

 

Les livres de photos ont la fâcheuse tendance d'être chers. D'où l'intérêt de ces petits livres à 8 euros.

Ce petit livre recueille plus d'une centaine de photographies, en noir et blanc,  de personnalités politiques, par ordre alphabétique, donc qui commence par Allende. Mais c'est une très belle photo de Nelson Mandela qui se trouve en couverture.

Le général De Gaulle est celui qui a droit à le plus de photos.

La photo de François Hollande le montre avec un paysan corrézien. "On voit qu'il a l'habitude de se mettre à la hauteur de tous les hommes".

Les commentaires de Raymond Depardon qui explique les circonstances de prises de ses photos sont passionnants.

 

 

 

20:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, politique

06/09/2014

Le tour d'abandon

Les enquêtes de M. de Mortagne, bourreau

 

Andrea H. Japp

 

1305, Nogent-le-Rotrou

 

Des petits enfants disparaissent. Parfois nouveau-nés, parfois âgés de cinq ou six ans, surtout des garçons.

Hardouin cadet-Venelle, Maître de Haute Justice de Mortagne-au-Perche, héros habituel d'Andrea H. Japp, accepte d'aider le nouveau bailli de Nogent-le-Rotrou à enquêter. Par la même occasion il espère innocenter une jeune noble, sœur d'une condamnée injustement à mort, et qui hante sa mémoire.

Ces enquêtes policières et à rebondissements sont l'occasion de décrire la situation peu reluisante des enfants pauvres à cette époque.

Les "tours d'abandon" sont des "guichets" dans lesquels il est possible d'abandonner des bébés non désirés. Ils peuvent y mourir de froid, ou y être volés pour être revendus. Ces "tours d'abandon" se sont répandus en Europe à partir du XIIe siècle afin d'éviter les infanticides. Déjà l'Eglise ne voulait pas entendre parler de contrôle des naissances. Celles-ci étaient nombreuses, surtout chez les pauvres, beaucoup périssaient en bas âge. Il faisait souvent  froid et faim. 

Le roman n'est pas tendre pour Charles d'Anjou, unique frère de Philippe le Bel, et flatteur pour le principal conseiller de celui-ci, Guillaume de Nogaret.

 

"Une recette éprouvée : une nouvelle expulsion des Juifs et la saisie de tous leurs biens. On faisait ainsi d'une pierre deux coups : livrer un bouc émissaire à la populace et remplir un peu le Trésor".

"Que sont les promesses sinon des espoirs ? C'est le lot des espoirs d'être souvent déçus."

 

17:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature

05/09/2014

Des lendemains qui chantent

De Nicolas Castro

Avec Pio Marmai, Laetitia Casta, Ramzy Badia, Gaspard Prous, André Dussolier

 

Le film commence le soir du 10 mai 81la victoire historique de François Mitterrand. Comme moi, les quatre héros du film chantent : "tout devient possible, ici et maintenant" ! Sur les images de l'INA, bien utilisées tout au long du film, j'ai nettement reconnu mon ami Pierre Shapira essuyant une larme d'émotion.

"Tout devient possible", c'était le slogan de Marceau Pivert, leader de la gauche de la SFIO en 1936. Malheureusement tout n'était pas possible, ni en 36, ni en 81, ni maintenant. Jaurès disait qu'il fallait aller à l'idéal sans jamais oublier le réel. C'est peu dire que le film est en plein dans la problématique actuelle  au sein du PS, dont l'hymne de l'époque disait également : "ne croyons plus au lendemains qui chantent"...D'où le titre du film.

Le personnage incarné par André Dussolier est syndicaliste à Manufrance, à Saint-Etienne. Il croit à l'autogestion. Le personnage, réel de Bernard Tapie revient à plusieurs reprises pour montrer les difficultés des socialistes à e réconcilier avec les entreprises et leurs propriétaires, et encore plus avec la notion de profit, défendue par "Nanar".

Ce syndicaliste a deux fils, tous les deux de gauche, l'un journaliste, l'autre expert en communication, publicité et politique. Au milieu,une ravissante future énarque et conseillère du président, et un copain (Ramzy) qui, pour sortir de sa condition sociale, va se lancer dans les cassettes porno, puis le minitel rose, et enfin les sites de rencontres.

Noussuivons leur évolution, celle du pays, de la politique, de la télévision, pendant vingt ans, jusqu'au terrible 21 avril 2002, quand Le Pen passe devant Jospin. Et ceux qui, à gauche, avaient dispersé leurs suffrages partent défiler dans la rue contre Le Pen.

C'et triste, mais c'est quand même une comédie qui fait penser à Nani Moretti. Pas mal pour un premier film !

 

 

11:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

03/09/2014

Rencontres d'Arles

45ème "rencontres" d'Arles consacrées à la photo. Une première pour moi. La retraite a quelques avantages.

Impossible de voir les cinquante expos. Même en marchant vite entre les différents lieux, dont certains méritent la visite à eux seuls.

Surtout que pour l'abbaye de Montmajour il faut prendre la voiture...et trouver cette abbaye, car la signalétique est lacunaire, et pas seulement pour l'abbaye. J'y suis arrivé un peu avant 18 heures...et je me suis vu refuser l'entrée. A 18 heures 20 le personnel avait fermé les portes. Donc , surtout ne pas croire le dépliant offert quand vous achetez votre pass pour la journée et qui indique "jusqu'à 19h30".

Comme dans toutes les expos, il y a des choses  que l'on aime, et d'autres moins. Certaines photos que l'on regarde avec admiration et d'autres avec surprise ou indifférence.

Je n'ai pas du tout accroché au concept proposé au "bureau des Lices" : quatre étages d'expos dans le noir, avec une torche électrique à la main. Dommage, car les images de propagande chinoises et albanaises ne manquaient pas d'intérêt, ainsi que les "bons baisers des colonies".

Ce que j'ai préféré : les photos de l'Arlésien Lucien Clergue, 80 ans, présentées à la fois dans un ancien atelier de la SNCF et au musée Réattu qui les présente dans une collection permanente. Cela tombe bien car Arles est une ville qui mérite une promenade à elle seule, comme le musée Réattu.

 

16:36 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expos, photo