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13/11/2016

Salon de la photo de Paris, porte de Versailles

Au rez-de-chaussée, les laboratoires, les écoles, avec une tendance marquée pour les voyages avec un photographe,  des expositions, le "photomaton" d'Harcourt...

A l'étage les fabricants d'appareil et d'accessoires. Avec un grand absent : Leica, sauf par l'intermédiaire d'un fabriquant japonais de téléphone.

En haut et en bas des conférenciers très spécialisés.

Partout, la difficulté de se mouvoir, et la quasi impossibilité de s'approcher des comptoirs.

 

18:52 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, photos

11/11/2016

Le choix des électeurs

La majorité des électeurs a voté pour Hillary Clinton...et est en colère aujourd'hui...

Trump, comme W Bush il y a quelques années n'a été élu que grâce à un système qui favorise les petits Etats. Comme pour les élections des Sénateurs en France, ou comme dans les institutions européennes qui favorisent les petits Etats... Ici comme là bas, les électeurs ne sont pas tous égaux.

Même s'ils sont minoritaires, ils furent nombreux à voter pour un homme dont le principe correspondait à leur aspiration : rendre sa grandeur à l'Amérique ! Et si elle l'est moins, c'est bien entendu la faute des métèques, au premier rang des quels les musulmans et les latinos.

Pas beaucoup de Latinos chez nous, mais pour le reste le discours peut être repris à l'identique et trouvera les mêmes échos. Marine Le Pen s'en réjouit déjà.

Comment expliquer que des gens aient voté pour quelqu'un qui promettait à la fois un plan de relance de mille milliards et une baisse des impôts ?

Le président élu ne tiendra probablement pas toutes ses promesses faites dans l'ambiance de la campagne électorale, par exemple mettre Hillary en prison, mais un grand vent réactionnaire souffle sur les USA, la composition du Sénat, de la Chambre, bientôt de la Cour suprême... Environnement, politique sociale, droit des femmes à disposer de leur corps, droit des homosexuels...

 

10/11/2016

Pakistan : clé de la stabilité du monde

Le syndrome pakistanais

Christophe Jaffrelot

éditions Fayard

 

Le syndrome pakistanais est un instabilité permanente ayant trois causes : les tensions entre un Etat unitaire et des identités ethniques fortes ; les tensions entre des politiques autoritaires (militaires ou civiles) et des aspirations démocratiques ; des tensions entre des conceptions concurrentes de l'Islam.

Deux racines de leur syndrome : "la peur de l'Inde et la préservation du statut des élites."

Le Pakistan a été créé, par séparation de l'Inde devenant indépendante, sur une base religieuse musulmane, voulue "par une élite décidée à défendre ses intérêts contre les hindous puis contre la plèbe."

"Première opération de "purification ethnique" de l'histoire moderne" Dix millions de personnes déplacées, un million de morts...

Résultat : "faiblesse persistante de la pression fiscale, absence de réforme agraire", "la pauvreté de masse reste la règle", "la monopolisation du pouvoir social par une mince élite, le creusement des inégalités et l'absence de forces de gauche" et "les hommes politiques restent les champions de l'enrichissement personnel."

Au nom de la lutte contre le communisme, puis contre le terrorisme, les USA apportent "une aide civile considérable" et une "manne militaire." "Dès lors qu'ils paient, les Etats-Unis obtiennent du Pakistan des concessions qui affectent sa souveraineté." Ce qui engendre "un solide antiaméricanisme."

"L'Etat pakistanais est en grande partie responsable de l'essor du sectarisme, du jihadisme et du mouvement taliban."

 

 

08/11/2016

François Hollande s'explique

"ça n'a aucun sens"

Elsa Freyssenet

"François Hollande s'explique enfin sur ses choix et ses erreurs"

éditions Plon

 

François Hollande était 1er Secrétaire du PS alors que j'étais Secrétaire général du Parti Socialiste Européen. A la sortie des Sommets de nos leaders (à l'époque la famille social-démocrate avait 11 Premiers ministres sur 15) François Hollande se caractérisait par le groupe de journalistes au milieu desquels il s'asseyait pour bavarder. Oui, François Hollande aime parler avec les journalistes. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance d'Elsa Freyssenet, alors jeune journaliste au Figaro, aujourd'hui aux Echos. C'est parce que je l'ai connue que j'ai choisi son livre parmi les trois  pubiés, basés sur des entretiens avec le Président de la République. Ce n'est pas celui dont on a le plus parlé... Peut-être parce que le lecteur n'y trouve pas vraiment d'explications sur les choix et les erreurs ?

"Il y a des moments où l'on souhaiterait presque qu'il y ait un plan caché, du machiavélisme derrière les transgressions" (et c'était avant la sortie du livre de ses confrères du Monde...)

En juin 2012, quand la Cour des comptes remet son audit sur les comptes publics, le constat est clair : non seulement les caisses sont vides, mais la France est très endettée. Le Président "veut encore croire qu'il sera sauvé par la croissance", en vertu de "la théorie des cycles économiques".

En décembre 2013, il propose "un pacte de responsabilité : une baisse massive des cotisations patronales contre plus d'embauches et plus de dialogue social." "40 milliards de baisse de charges pour les entreprises sur cinq ans", "pour permettre aux entreprises d'embaucher et d'accélérer la croissance."Aujourd'hui, le patron du MEDEF nie avoir promis quoi que ce soit.

"Les pays qui réussissent le mieux sont ceux qui ont réussi à bâtir des relations sociales harmonieuses et un cadre à la négociation collective. C'est pourquoi j'ai voulu la loi travail sur les accords d'entreprises." (FH) Chacun a pu voir à quel point le projet de loi "travail" avait rendues harmonieuses les relations sociales...

Le dernière phrase du livre explique le titre : "François Hollande fait face à un défi majeur : donner du sens à sa reconduction alors qu'il n'a pas (encore) donné de sens à son action."

 

"Quand il n'y a plus de passion, on ne voit plus pourquoi on fait de la politique" (Alain Bergougnoux)

"En cas de défaite, les ambitions et les rancoeurs accumulées ces cinq dernières années ne demandent qu'à se déchaîner."

 

07/11/2016

De Washington à Obama

Les Présidents américains

André Kaspi / Hélène Harter

éditions Tallandier, collection "Texto, le goût de l'histoire"

 

Impossible d'ignorer que les USA vont élire leur nouveau Président. Pour la première fois de leur histoire, peut-être une femme. Deux professeurs d'université, spécialistes des Etats-Unis, nous proposent une revue historique pour comprendre le mécanisme de l'élection et certaines de ses constantes.

Ainsi, depuis plus d'un siècle, les Démocrates ont cherché le vote des immigrants, bien avant qu'ils ne soient latino-américains. Par contre, les Républicains, le parti de Lincoln et de l'abolition de l'esclavage,  par leur conservatisme, ont largement perdu le vote des afro-américains.

Depuis le début des USA, et la présidence de Washington, la critique contre l'Etat fédéral est récurrente. Le parti républicain de Jefferson s'est même constitué sur cette base. Ce qui nous dénommons la "guerre de sécession", et que les Américains appellent la "guerre civile" est un autre exemple de cette opposition entre l'Etat fédéral et les Etats qui gardent leur système propre pour élire le président, y compris pour les "primaires".

Toujours d'actualité également les limites du pouvoir présidentiel quand le législatif est majoritairement composé d'opposants. Obama en a fait la pénible expérience.

Depuis un siècle l'argent a pris un place grandissante dans le système politique. Et pas seulement pour l'élection du Président. Les "réseaux sociaux" parviendront-ils a diminuer le poids de la publicité politique à la télévision, à la radio, dans la presse écrite ?

Autre information dans ce livre : pour être élu(e) mieux vaut avoir été gouverneur, ou vice-président (même s'il y a autant de vice-présidents battus qu'élus), au minimum sénateur. Aucun député n'a trouvé la voie directe vers la présidence. Et aucun n'ayant jamais eu aucune responsabilité législative ni exécutive. Pourvu que ça dure encore cette fois-ci !