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19/09/2021

Atget chez Cartier-Bresson

Voir Paris

Fondation Henri Cartier-Bresson

 

Tandis que le musée Carnavalet expose des photos de Paris d'Henri Cartier-Bresson, la Fondation HCB présente des photos de Paris d'Eugène Atget.

La différence entre les deux photographes ? Un demi siècle ! Avec ce que cela comporte de différences de techniques photographiques, et de changements de Paris.

Le Paris du début du XXe siècle n'a pas grand chose à voir avec celui d'aujourd'hui. Surtout les quartiers populaires et périphériques (les "fortifs" ) avec lesquels Atget se sentait en empathie. Là où habitaient les chiffonniers.

Il y a quelques automobiles, mais encore beaucoup de chevaux.

Les rues semblent quasi-désertes. Mais l'absence de présence humaines dans les rues et ruelles n'empêche pas de photographier les artisans en plein travail...et les prostituées de la rue.

Tirages réalisés avec un négatif en verre.

Atget ne se considérait pas comme un artiste : "ce ne sont que des documents"

 

 

08:02 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, expo

17/09/2021

Révolution culinaire

Délicieux

d'Eric Besnard

avec Grégory Gadebois, Isabelle Carré

Benjamin Lavernhe, Guillaume de Tonquédec

 

A la veille de la révolution française, un Chef préfère partir que de présenter ses excuses au Duc qu'il servait avec talent. Le film montre bien l'arrogance es nobles imbus de leurs privilèges.

Il retourne dans l'ancien relais de poste de ses parents où il a fait ses premiers pas de boulanger.

Encouragé par une femme, Isabelle Carré,  se présentant à lui comme voulant apprendre la cuisine, il montera en gamme, inventant un des premiers restaurants. Là aussi un succès pour la bourgeoisie.

Dans cette lignée historique la Révolution privera de travail de nombreux Chefs en raison du départ de nombreux nobles.

Grégory Gasdebois qui est passé par la Comédie française,  est parfait dans le rôle. Beaucoup plus à l'aise que dans celui de François Hollande dans "Présidents".

Un film qui donne envie d'aller dans un restaurant gastronomique.

 

17:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

11/09/2021

11 septembre 2001

Le jour où le monde a basculé

Baptiste Bouthier (journaliste)  et Héloïse Chochois (illustratrice)

éditions Dargaud

 

Tous ceux qui étaient assez vieux se souviennent de ce qu'ils faisaient quand ils ont appris la nouvelle.Comment un adolescente française a vécu l'évènement ? Quels souvenirs en a-t-elle gardé ?

3 000 morts, plus les blessés et les traumatisés.

Envahir l'Afghanistan et y rester pendant 20 n'a pas éradiqué le terrorisme.

W Bush en a profité pour mettre en place le "Patriot Act" qui autorise agences américaines de surveiller tout le monde, tous le temps.

Une BD réussie .

 

08:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, 911

07/09/2021

Jeu de massacre

Le serpent majuscule

Pierre Lemaitre

éditions Albin Michel

 

Pierre Lemaitre ne souhaite pas écrire de nouveaux romans policiers. Son premier roman, un polar,  écrit en 1985, est resté dans un tiroir. Il n'avait pas osé le proposer à des éditeurs. Après le succès d'"Au revoir là-haut", et la célébrité, la tentation était trop forte de le ressortir. Avec un certain succès puisque ce polar est resté bien placé cet été dans la liste des ventes.

C'est l'histoire d'un tueuse à gages sexagénaire qui ne se contente pas d'abattre les cibles qui lui sont indiquées.

 

"Elle doit être sous l'emprise du Mal. Elle doit avoir des serpents dans la tête."

"Bien des hommes ont un problème avec l'âge. Soit ils refusent les années et ils sont pathétiques, soit ils les revendiquent et ils sont ridicules"

 

 

08:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar

05/09/2021

Les voisins du dessus

Sentimental

de Cesc Gay

avec Javier Camara, Guiselda Sicilliana,

Belen Cuesta, Alberto San Juan

 

Beaucoup de tensions dans ce couple.Ils ne se déchirent pas car ils évitent les confrontations, mais il n'y a plus grand chose qui les unissent.

Ils ne sont même pas d'accord pour inviter, ou non, les voisins du dessus (le titre original de la pièce de théâtre de Cesc Gay). Solution : mise devant le fait accompli.

Se pose alors la question : est-il possible, ou non, de parler des bruits de leurs ébats, et surtout les cris d'orgasmes féminins qui laissent rêveuse la voisine du dessous ?

Ils en parlent et ont l'explication : ils ont un grand lit rond qui laisse de la place à plusieurs. Huit maximum. Et ils leur propose de participer.

Avec une grande liberté de ton ils parlent de sexualité et de leurs fantasmes, avec plus ou moins de retenue. Le réalisateur explique que, pour le film, il a été beaucoup plus dans la retenue que dans sa pièce de théâtre. Car l'origine est une pièce de théâtre, et il y a une grande différence entre le théâtre et le cinéma. Unité de lieu, donc tout le film se passe dans le même appartement, avec le même décor. Tout repose sur les dialogues. On pense au théâtre de boulevard qui s'encanaille,  un peu,  en parlant de sexe(s).

Au delà de la comédie douce-amère,  le thème est l'usure dans les couples. Et c'est pas toujours très drôle...

 

09:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma