Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/05/2008

gourou ?

Gourou ? En réponse à mon billet "Gaby nous manque déjà", j'ai reçu une fort jolie lettre, malheureusement pas sur ce blog, ni par mail, sinon je l'aurais publiée, en y laissant volontiers les nombreuses insultes me concernant ("ordure", "monstre", "crapaud", "racaille", "lâche", "con", "prédateur", "porc", "bête immonde", "sale type", "bon à rien"...), mais en retirant tout de même les passages attaquant notre amie, que mon correspondant m'accuse d'avoir ni plus ni moins "envoûtée" ! Il stipule même un peu plus loin : "tu es un gourou", et il cite des gens ("ta clique") qui seraient "sous mon emprise". Est-il si difficile à comprendre qu'il n'y a pas besoin d'un "gourou" pour qu'une "clique" de 29 personnes ait ressenti la nécessité, dans notre ville,  d'une liste de gauche aux élections municipales, conformément à la ligne politique définie par le PS, dont un certain nombre étaient membres ? Gaby n'avait pas besoin d'être "envoûtée" par un "gourou" pour considérer que si elle avait milité à gauche pendant tant d'années, prenant des responsabilités au PS pendant si longtemps, ce n'était pas pour cautionner une liste sans convictions et sans principes. Besoin ressenti par 25% des électrices et des électeurs. Pas mal, mais pas assez pour qu'il y ait une municipalité de gauche à Aire-sur-la-Lys... La mémoire que nous gardons de Gabrielle nous amène à défendre encore aujourd'hui la sincérité de ses convictions.

Comme l'écrit Bertrand Delanoë dans son dernier livre : "Je ne crois pas qu'une offre politique puisse se situer à la fois à droite et à gauche, c'est une forme de mensonge".

08:39 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (2)

07/05/2008

Il n'est pas possible de tromper tout le monde très longtemps

Hier j'étais atterré, aujourd'hui je ne suis pas surpris.

 

 

 

J'étais atterré. Non pas par les résultats de la liste de gauche, contrairement au commentaire de l'Echo de la Lys ce soir là, parce que 25%, pour une liste de Gauche indépendante, ce n'était pas si mal,  mais,  comme je l'ai écrit à l'époque, parce que je craignais " la victoire du mensonge et de la suffisance".

 

 

1) Il y a le mensonge originel, l'ambigüité qui finira bien par éclater, l'extraordinaire magouille politicienne qui n'a été possible qu'avec la complicité active d'un député qui a préféré renier les idéaux et la ligne politique de Gauche du parti qui lui a permis de devenir parlementaire.

 

 

2) Il y a la supercherie de "l'absence de sectarisme" révélée au Conseil municipal lors de la désignation des délégués à la Communauté de communes.

 

Dans les Communautés urbaines, la désignation se fait à la proportionnelle des Conseils municipaux. J'avais demandé l'application de la même règle, lors du mandat précédant. La Droite l'avait refusé, mais avait octroyé, tout de même, un siège à la Gauche.

 

Est-ce parce qu'il considère qu'il a assez de gens de Droite dans son équipe que le nouveau Maire a refusé à la Droite "officielle" une place au Conseil de la Communauté de communes ?

 

Ces deux "arnaques" touchaient à la démocratie, mais pas à la vie quotidienne, pas comme le stationnement en centre ville.  

 

 

3) Le problème du stationnement est une autre superbe supercherie.

 

Tout le monde se souvient que, dans sa campagne électorale,  la liste "Autrement" a beaucoup insisté, il faut le reconnaître avec succès, sur la suppression des horodateurs.

 

Mais "ils" se sont bien gardés de dire aux électeurs qu'"autrement" cela voulait dire le retour à la "zone bleue".

 

Nous avions voté contre l'installation des horodateurs, et nous avions dénoncé le mensonge consistant à affirmer qu'ils seraient remboursés en deux ans.

 

Nous avons proposé, comme cela se fait dans de nombreuses villes, une carte de "résident", pour les riverains.

 

Quand j'ai acheté ma première voiture, il y a bientôt 40 ans, acheter un disque de stationnement pour les "zones bleues" était le premier geste à faire après avoir payé la vignette et l'assurance. Ce système est tombé en déshérence et a été abandonné quasiment partout. Il s'agit d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître...

 

C'était donc ça organiser "autrement" le stationnement en centre ville ?  Egalité devant l'argent : même en payant, il ne sera pas possible de rester ! Pourquoi ne pas l'avoir annoncé pendant la campagne ? Dissimulation ou improvisation ?

 

Comment vont faire les riverains ? En particulier celles et ceux qui travaillent en horaires décalés et ont droit à un repos bien mérité ?

 

Notre proposition d'une carte spéciale pour les riverains reste d'actualité !

 

 

Après quelques semaines le bilan est déjà largement négatif (j'aurais également pu parler de l'école maternelle du centre, mais Fréderic et Vincent le font mieux que moi),  et il faudra tenir six ans...

 

 

 

NB : "Tu vois Gaby, je pense à toi !"

 

 

07:46 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (5)

30/04/2008

Gaby nous manque déjà

Gaby nous manque déjà

 

 

 

Notre amie Gabrielle Chovaux nous a quittés hier.

 

Grande lectrice de ce blog, qu'aurait-elle aimé lire aujourd'hui pour parler d'elle ?

 

 

La vie de Gabrielle n'a pas toujours été facile. Surtout ces deux dernières années.

 

Sa seule grande joie dans cette période aura été la fierté de voir la réussite cinématographique de son fils, Xavier Beauvois,  avec son "Petit lieutenant".

 

 

Quelle peut être la part psychosomatique dans le déclanchement d'un cancer ?

 

Elle même se posait la question, et me la posait,  en raison de la concomitance entre la découverte de la première tumeur et le déclanchement des troubles internes à la section socialiste par celle qu'elle considérait jusque là comme sa "préférée", celle pour qui elle aurait tant donné.

 

 

Face aux difficultés de la vie, Gabrielle mettait ses espoirs dans le Parti Socialiste et militait avec conviction et application.

 

C'est pour cela qu'elle ne pouvait comprendre que certains responsables départementaux de son parti agissent en contradiction complète avec la ligne politique unanimement adoptée.

 

C'est pour cela qu'elle ne pouvait comprendre que le député, pour qui elle avait tant distribué de tracts, agissent en contradiction complète avec les idéaux prétendument partagés.

 

Elle n'admettait pas ces fourberies et elle en souffrait.

 

Avant même que nous quittions massivement la section,  elle n'y venait plus en raison de l'atmosphère irrespirable qu'y faisait régner son ancienne protégée.

 

Dans sa lutte contre le cancer, elle ne pouvait qu'être affaiblie par le harcèlement moral auquel se livrait sans vergogne la clique emmenée par la vipère qu'elle avait couvée en son sein.

 

 

Ses funérailles seront célébrées samedi à 11 heures dans la collégiale.

 

Espérons que celles et ceux qui l'ont tant fait souffrir moralement,  quand sa maladie la faisait souffrir physiquement, auront la décence de s'abstenir de paraître.

 

 

Un jour Gaby me confiait que si Dieu existe, il était bien injuste, avec elle comme avec beaucoup d'autres. Si Dieu existe, en matière d'injustice,  il a incontestablement créé les femmes et les hommes à son image...

 

 

Repose en paix, Gaby, tes actions n'ont pas été inutiles, les graines de fraternité que tu as semées finiront bien par fleurir !

 

10:44 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (6)

01/04/2008

Dissaux prend sa carte au PS

A l'occasion du 1er avril, Mr Dissaux a décidé de rejoindre le PS, afin de remercier les dirigeants départementaux de ce parti de l'avoir imposé, par voie de presse, aux militants socialistes locaux.

 

A l'occasion du prochain Congrès, il intégrera le "courant" du député local, intitulé :  "on ne met pas son drapeau de gauche dans sa poche".

 

L'animation politique et intellectuelle de la section locale a été confiée à Francis Valentin.

 

 

08:29 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (6)

19/03/2008

Pourquoi la Gauche n'a pas gagné à Aire ?

Une des travers les plus constants de notre classe politique consiste à presque toujours nier que l'on ait perdu les élections, même lorsque la défaite saute aux yeux. La Droite a perdu 9 villes de plus de 100.000 habitants, et 36 de plus de 30.000 habitants. Ne pas parvenir à gagner n'est pas la même chose que perdre. Etre un maire sortant lourdement désavoué n'est pas la même chose que de ne pas parvenir à le remplacer. Cela ne doit pas empêcher de réfléchir aux causes des résultats. "Désirs d'Aire" avait le meilleur programme et une équipe de grande qualité, elle n'aura pourtant que deux élu(e)s. Pourquoi la moitié de l'électorat de Gauche (et plus au deuxième tour) a préféré, plutôt que la liste de Gauche, une liste d'opposition ambigüe ? Probablement : -  parce que cette liste était soutenue par le PS et par le député (en contradiction totale avec la ligne du PS et avec ce que le député avait toujours affirmé devant les militant(e)s),  et que les grands partis politiques, même en crise, jouent un rôle encore important dans le choix des électeurs ;  - parce qu'elle comportait en son sein une poignée de militants socialistes qui ont joué un rôle très actif dans la campagne, présentant, dans les quartiers populaires, et seulement là,  la liste d'opposition comme une liste "de gauche";

 

- parce que le candidat tête de la liste de l'opposition était le seul candidat sur lequel pouvait se porter les électrices et les électeurs de Gauche aux élections cantonales,  et qu'il y a eu une dynamique entre ces deux élections se tenant le même jour ; - peut-être aussi parce que les électrices et les électeurs nous ont sentis moins "affamés" de pouvoir que les candidat(e)s de cette liste interlope. C'est donc le Maire sortant qui a perdu, mais, à Aire,  la Gauche n'a pas gagné, et j'ai bien peur que les Airoises et les Airois n'y gagneront pas non plus...