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25/03/2013

Mélanchon, Moscovici, et Chypre

Salopard ?

 

 

Jean-Luc Mélanchon, que je connais depuis plus de trente ans, a bien des défauts. Mais jamais il n'a pu être soupçonné d'antisémitisme.

Originaire de la région de Murcie, Mélanchon se veut plus Français que les autres, sans être jamais xénophobe.

En accusant Moscovici de ne pas être assez Français, il a touché une corde sensible puisqu'en effet, aucun des quatre grands-parents de Moscovici n'étaient Français.

Pour la même raison que Mélanchon, Moscovici ne supporte pas d'être considéré comme moins attaché que les autres à la défense des intérêts des Français.

 

Moscovici, et ses collègues ministres des finances de la zone "euro" sont-ils des salopards ?

Ils ont eu le grand tord d'accepter, pour sauver Chypre,  un accord qui n'était pas viable.

Fallait-il pour autant verser aux banques chypriotes 10 milliards, payés par les contribuables européens, sans contrepartie ?

Moscovici n'a-t-il pas eu raison de dénoncer "l'économie de casino" de Chypre.

 

Comme je l'écrivais il y a une semaine : oui à la taxe sur les dépôts de plus de 100.000 euros, non pour les sommes inférieures.

Mettre fin au système de blanchiment d'argent. Mettre fin au dumping fiscal sur les capitaux et les entreprises (la plus faible taxe sur les entreprises de l'Union européenne !).

L'exemple chypriote montre, une fois de plus, que l'Union européenne a besoin de plus de cohérence fiscale. Et que cette cohérence fiscale ne se fasse pas au détriment du travail, mais du capital.

 

 

18/03/2013

Chypre : oui à la solidarité européenne, mais pas avec les spéculateurs

Chypre : besoin d'équité sociale

 

 

L'Union européenne vient au secours des banques chypriotes : 10 milliards, payés par les contribuables européens, à l'heure où le budget de l'Union européenne est à la diète et ne pourra plus financer de nombreux programmes.

 

10 milliards pour venir au secours de banques spécialisées dans le blanchiment d'argent, en particulier en provenance de Russie et de ses satellites, ainsi que du Royaume-Uni.

Les dépôts en provenance de ces deux zones représentent plus de la moitié des dépôts dans les banques chypriotes, généralement à des taux mirobolants, qui ne pouvaient qu'amener à la ruine du système.

 

En Islande, quand les banques ont fait faillite, les contribuables islandais ont refusé de payer pour les spéculateurs, essentiellement britanniques, qui avaient placé, là aussi à des taux mirobolants, leur argent, jusqu'à la faillite du système.

 

Il est bon que l'Union européenne se montre solidaire. Mais cela doit aller avec des contreparties, qui ne devraient pas peser sur les petits épargnants chypriotes, mais sur les gros, en particulier sur les spéculateurs étrangers. Avec des mesures strictes pour mettre fin au blanchiment d'argent.

 

 

14:33 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, chypre