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10/04/2017

Au delà des "affaires"

De la vertu

Jean-Luc Mélanchon

avec Cécile Amar

éditions de lObservatoire

 

La campagne électorale présidentielle n'a jamais autant ressemblé à une bataille de ce que le général de Gaulle appelait "les boules puantes".

J'ai des désaccords, politiques,  sérieux avec Jean-Luc Mélanchon, en particulier sur l'Europe, mais il faut bien reconnaitre qu'il élève le débat. Ce petit livre en est un bon exemple. Il revient aux fondamentaux de la République : Liberté, Egalité, Fraternité.

"Aucune action politique ne peut se soustraire à l'exigence de ses liens à une morale universelle."

"Le pire, pour moi, ce ne sont pas ses emplois familiaux mais les sociétés financières qui le gorgeaient d'argent pour ses "conseils". Quel genre de conseils donnait-il pour ce prix ?"

"La vertu n'est pas l'apanage d'un parti ou d'une famille politique", mais "il y a une exigence morale particulière du peuple à l'égard de ses représentants de gauche." 

"La mort, c'est l'affaire des vivants, pas celle des morts."

 

19/08/2013

Jean-Luc Mélanchon condamné à l'irresponsabilité

Pour se faire entendre, tout simplement pour exister, Jean-Luc Mélanchon est condamné à taper,  avec de plus en plus de virulence,  sur le gouvernement, et à se présenter comme le meilleur adversaire de Marine Le Pen.

 

Il est certain que Jean-Luc n’est pas Marine : pas trace de xénophobie. Il demande même la régularisation de tous les sans papiers ? N’est-ce pas irresponsable ? Quel serait le score du Front National si le gouvernement prenait une telle décision ?

 

Jean-Luc et Marine se retrouvent dans leur refus de la mondialisation. N’est-ce pas irresponsable, non pas de la refuser, mais même de faire croire que la France pourrait s’en sortir, ou tout simplement en sortir ?

 

Même refus de l’Europe, depuis très longtemps, habillé au Parti de Gauche par la description d’une Europe idéale, effectivement très loin de la réalité des possibles.

 

L’irresponsabilité culmine avec le reproche fait à François Hollande de chercher à rembourser la dette de l’Etat. Peut-être faudrait-il commencer par rappeler que le seul gouvernement à avoir réduit la dette depuis un demi siècle est celui de Lionel Jospin, n’en déplaise à la Droite.

N’est-il pas irresponsable de préconiser à la  fois le non remboursement de la dette et la poursuite du financement des dépenses publiques…par la dette ?

Malheureusement, les prêteurs ont une mauvaise habitude : ils ne veulent continuer à prêter que sils sont remboursés !

 

Si la France n’honorait pas les dettes faites sous le quinquennat de Sarkozy, l’actuel gouvernement ne pourrait plus emprunter pour couvrir le déficit budgétaire, en attendant une reprise économique qui ne peut être que mondiale, et favorisée au niveau européen.

 

 

25/03/2013

Mélanchon, Moscovici, et Chypre

Salopard ?

 

 

Jean-Luc Mélanchon, que je connais depuis plus de trente ans, a bien des défauts. Mais jamais il n'a pu être soupçonné d'antisémitisme.

Originaire de la région de Murcie, Mélanchon se veut plus Français que les autres, sans être jamais xénophobe.

En accusant Moscovici de ne pas être assez Français, il a touché une corde sensible puisqu'en effet, aucun des quatre grands-parents de Moscovici n'étaient Français.

Pour la même raison que Mélanchon, Moscovici ne supporte pas d'être considéré comme moins attaché que les autres à la défense des intérêts des Français.

 

Moscovici, et ses collègues ministres des finances de la zone "euro" sont-ils des salopards ?

Ils ont eu le grand tord d'accepter, pour sauver Chypre,  un accord qui n'était pas viable.

Fallait-il pour autant verser aux banques chypriotes 10 milliards, payés par les contribuables européens, sans contrepartie ?

Moscovici n'a-t-il pas eu raison de dénoncer "l'économie de casino" de Chypre.

 

Comme je l'écrivais il y a une semaine : oui à la taxe sur les dépôts de plus de 100.000 euros, non pour les sommes inférieures.

Mettre fin au système de blanchiment d'argent. Mettre fin au dumping fiscal sur les capitaux et les entreprises (la plus faible taxe sur les entreprises de l'Union européenne !).

L'exemple chypriote montre, une fois de plus, que l'Union européenne a besoin de plus de cohérence fiscale. Et que cette cohérence fiscale ne se fasse pas au détriment du travail, mais du capital.