22/08/2025
Islamismes
La fabrique de la terreur
Frédéric Paulin
Grand Prix de littérature policière 2020
Folio policier n°949
Vanessa est "grand reporter". Laureline est policière, responsable de section à la DGSI.
Toutes les deux se demandent pourquoi, et comment, de jeunes Français, ou Belges, tombent dans la barbarie de l'islamisme.
"Comment empêcher des jeunes de prendre les armes simplement pour apaiser leur mal de vivre ?"
"Les gamins de Molenbeek qui rejoignent le territoire de DAECH en Syrie obéissent aux mêmes mécanismes que ceux de Lunel."
Le roman commence par "la révolution de jasmin" en Tunisie et se termine avec la tragédie du Bataclan.
Entre temps : Merah à Toulouse, Kouachi à Charlie Hebdo, Coulibaly à l'hypercasher, la naissance de DAECH en Syrie où partent de trop nombreux européens, en particulier un groupe de jeunes de Lunel, les "Pescalunes", les "pêcheurs de lune", où de Molenbeek où 40% des habitants n'ont pas de travail.
"Lunel est la ville française la mieux représentée au sein de l'Etat islamique"
"Les 25 000 habitants ont pris en pleine gueule le déclin économique qui a touché toute la branche viticole.Le travail se trouve à Montpellier et à Nîmes. Ici, la baisse du prix du foncier a attiré des populations précaires : le nombre d'habitants a triplé en trente ans et des cités HLM se sont juxtaposées à l'ancienne ville. Lunel est la douzième ville la plus pauvre de France. Le taux de chômage dépasse les 20%. Ce taux atteint 40% pour la jeunesse issue de l'immigration. L'insécurité a poussé la gauche vers la sortie."
"Le lycée est un des rares espaces publics où les jeunes filles musulmanes ne portent pas le voile, où il y a une mixité sociale et ethnique."
"Durant la guerre faite au peuple, l'Algérie a compté 200 000 morts ; la France vient de perdre 17 personnes avec les attentats contre Charlie. Quel est ce monde qui pleure 17 personnes mais qui en oublie 200 000 autres ?"
07:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, islamisme
14/03/2013
Bangladesh : 40 ans après la guerre d'indépendance tue encore
Plus de 60 morts au Bangladesh
Plus de 60 morts en une semaine. On ne sait pas exactement combien. Les médias français en ont très peu parlé.
Entre 300.000 et 3 millions de morts. Quarante ans après la guerre d'indépendance, les chiffres ne sont toujours pas connus, et les comptes toujours pas soldés.
En 1971, l'armée pakistanaise et ses alliés locaux, islamistes, ont multiplié les massacres, y compris de civils. Le viol était considéré comme une arme de guerre. Le nombre de femmes violées alors est estimé à 200.000.
Depuis quarante ans les criminels de guerre, puisque c'est bien ainsi qu'il faut les désigner, bénéficiaient d'une impunité totale. Ils bénéficient même de l'argent du pétrole du Golfe, en particulier pour leurs œuvres sociales qui leur permet d'attirer quelques fidèles.
Les émeutes de la semaine dernière ont été provoquées par la condamnation à mort d'un leader islamiste, pour crimes contre l'humanité commis pendant la guerre d'indépendance.
Je suis pour des juges indépendants, même pour juger les criminels de guerre, qui doivent bénéficier d'une justice sereine et impartiale.
Je suis contre la peine de mort. Dans tous les cas, même les pires. Je souhaite donc un moratoire de non exécution des sentences de mort prononcées.
Mais que penser quand les militants islamistes s'en prennent de manière violente aux partisans du Tribunal, et, dans la foulée, brulent les temples bouddhistes, ou hindouistes, s'en prennent aux musulmans qui n'ont pas la même conception obscurantiste de l'Islam ?
1.500 maisons ont été détruites par leur folie meurtrière.
Quarante ans après sa guerre d'indépendance le Bangladesh n'est pas encore sur le chemin de la réconciliation. D'autant moins que les anciens "collabos" sont à la tête d'une organisation politique non démocratique.
08:00 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islamisme
07/02/2013
Lutter contre l'obscurantisme, toujours
Quand les islamistes refusent la vaccination contre la polio
Ces dernières semaines, 16 travailleurs de santé pratiquant la vaccination contre la polio, majoritairement des femmes, ont été tué(e)s au Pakistan.
Le Pakistan est un des trois pays les pires au monde pour la polio.
Le gouvernement pakistanais a annoncé, en 1994, une campagne de vaccination, mais depuis la mort de Ben Laden en 2011, les islamistes affirment que la vaccination contre la polio a pour but de rendre les enfants stériles. Et tuent les auxiliaires médicaux qui vaccinent. Ce qui fait que le Pakistan est devenu est des pays les plus dangereux du monde pour les ONG qui procèdent à ces vaccinations, parce que les gouvernements pakistanais ont été incapables, depuis 1994, de mettre en œuvre la vaccination des enfants, ni de protéger celles, et ceux qui accomplissent cette tâche.
08:00 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islamisme, santé