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29/03/2008

L'agenda Kosovo

L'agenda Kosovo SAS n°171 Editions Gérard De Villiers Le Kosovo s'est, de nouveau, trouvé sur le devant de l'actualité : déclaration (attendue) d'indépendance, le Conseil des ministres de l'Union européenne, incapable d'adopter une position commune,  se défaussant sur ses Etats membres, reconnaissance par nombre d'entre eux... Et la semaine dernière des soldats de la paix, dont plusieurs Français, blessés par des Serbes, alors que ces soldats sont là pour les protéger. Les peuples ont-ils, oui ou non, le droit de décider de leur indépendance ? Les frontières sont-elles intangibles ? Pourquoi ce qui a été accordé aux Kosovars ne serait pas valable pour les Serbes du Nord du Kosovo ? Et pour d'autres minorités partout en Europe, et ailleurs ? Dans les Balkans, dans le Caucase...et au Tibet !  Le livre rappelle des faits historiques connus, et peu compréhensibles pour les rationalistes que nous sommes : les Serbes considèrent le Kosovo comme le berceau de leur Nation...parce qu'ils y ont été battus par les Turcs ! Imaginez que Charles Martel ait été battu à Poitiers en 732 : aurions-nous fait de Poitiers le berceau de la Nation française ???  La "communauté internationale" y est présente depuis bientôt dix ans. Pour quels résultats ? Le livre met le doigt sur une réalité gênante : "le Kosovo ne produit rien, à part une mauvaise impression" : les gens y vivent essentiellement de l'aide de l'Union européenne, directement ou par ricochet de la présence des organismes européens, de l'ONU, de l'OTAN, de l'OSCE... et de la contrebande. Dans ce contexte, il pose une question qui reste d'actualité : comment protéger les minorités serbes du Kosovo, surtout celles qui sont isolées ? Qui a intérêt à des provocations sanglantes ? Mr De Villiers a la réputation d'être bien informé, par les services français de renseignements. Sa réponse est : les Russes. Le mur de Berlin est tombé, le communisme a disparu, mais, avec l'aide de Poutine, le Russe continue à faire peur...   Pour terminer, même en étant habitué à la vision hyper machiste des relations hommes/femmes de Mr De Villiers, j'ai été surpris de lire "elle maîtrisait parfaitement son goût pour le sexe, comme un homme". Qui maîtrise le mieux ces choses, les femmes ou les hommes ? La réponse me paraît évidente...et pas à notre avantage !

08:07 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kosovo