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10/11/2014

Murs

25 ans que "le" mur est tombé. Je m'en souviens bien : il s'agissait de deux murs séparés par un no man'land couvert de barbelés et surmonté par des miradors.

Le jour où mon ami Guyla Horn ,en Hongrie, a pu prendre la décision de laisser passer les citoyens, y compris est-allemands, voulant passer à l'Ouest, ce mur ne servait plus à rien...

Pour en avoir parlé, il y a peu, avec une jeune Allemande, je me suis rendu compte que pour les générations nouvelles, cela appartenait à l'histoire, au même titre que les deux guerres mondiales.

 

Plusieurs publications, dont Courrier international, ont souligné la persistance de certains murs.

Il y en a deux qui divisent particulièrement :

- Celui qui sépare les deux Etats coréens. Pour m'être rendu,  à plusieurs reprises,  dans la péninsule coréenne, je sais à quel point la disparition du mur allemand a été suivi de près dans les deux pays. Au nord avec la peur de disparaître, au sud en se demandant comment il serait possible de faire face, humainement, économiquement, politiquement, à une réunification. 

-Celui qui "sépare" Israël que ses "colonies", parfois revendiquées comme partie intégrante du pays. Organisation de l'apartheid plus que séparation géographique, voulant rendre impossible la création d'un Etat palestinien. A défaut d'accepter la création de cet Etat, ce mur, tel une cicatrice, symbolise la séparation au sein de l'Etat existant qui n'accepte pas son dédoublement .

 

10:18 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : murs