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09/11/2006

limitation du temps de travail

Les Socialistes européens très déçus du blocage au Conseil sur la directive sur le temps de travail

 

 

Les députés socialistes du Parlement européen ont exprimé leur vive déception après l'échec du Conseil qui n'est pas parvenu à un accord sur la révision de la législation sur le temps de travail et en particulier sur la suppression de la très controversée clause d'opt-out.

 

"L'incapacité du Conseil à trouver un accord est un très mauvais signal adressé à l'opinion publique européenne au moment où l'Europe traverse une période de doutes. L'Europe a besoin de normes de protection concernant les heures de travail maximales, a souligné Harlem Désir, vice-président du Groupe socialiste au Parlement européen.

 

"Une nouvelle fois, le Conseil des ministres a manqué une occasion de protéger les travailleurs contre les risques liés à des heures de travail irrégulières et à la surcharge de travail", a déclaré Stephen Hughes, porte-parole du Groupe socialiste pour l'Emploi et les Affaires sociales.

 

"J'appelle la future présidence du Conseil à s'engager sans équivoque en faveur de l'amélioration de la santé et des conditions de travail de millions de travailleurs en recherchant une solution pour sortir de l'impasse. En l'absence d'accord, le concept de flexsécurité et l'équilibre entre vie professionnelle et vie de famille restent une coquille vide", a ajouté le député travailliste.

 

"En tant que socialistes nous estimons que ce n'est pas en augmentant le temps de travail des travailleurs que l'on augmentera la productivité. En réalité, il est prouvé que des horaires de travail plus courts et plus flexibles peuvent améliorer la productivité. Des recherches montrent que les travailleurs qui subissent des rythmes de travail supérieurs à 48h par semaine ont plus de risques de souffrir de maladies cardiaques, de maladies liées au stress et du diabète", souligne l'eurodéputé.

 

"Le manque de volonté politique d'examiner attentivement une formule en vue de supprimer la dérogation à la limite maximale du temps de travail" est la cause du blocage au sein du Conseil, a déploré pour sa part Alejandro Cercas, auteur du rapport du Parlement européen.

 

"Je regrette beaucoup que ni la Commission, ni le Conseil n'aient tenu compte, dans leurs dernières propositions, du compromis équilibré soutenu par une large majorité de notre Assemblée, lors de la première lecture.

 

Nous devons continuer de presser la Commission et le Conseil afin qu'ils répondent aux attentes des citoyens de l'Union pour la sauvegarde de leurs droits sociaux, de leur santé et de leur bien-être", a ajouté le député socialiste.

 

 

09:15 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

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