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31/10/2007

Etre clairs !

S'opposer ou proposer ?

 

 

A propos d'une soit disant "union des opposants"

 

 

 

Depuis quelques mois, s'étant rendu(e)s compte qu'"apolitique" est un "gros mot", certain(e)s cherchent à nous convaincre de l'utilité d'une "union des opposants"...sans principes ni base politiques.

 

 

Qui sont les "opposants" ?

 

 

De même qu'après la Libération, la France s'est soudainement peuplée de "résistants", l'approche des élections municipales révèle l'existence d'une nuée d'"opposants".

 

Pendant sept ans j'ai lu attentivement la presse et diverses publications locales, j'ai assisté assidument au Conseil municipal, et lu les divers comptes-rendus qui en étaient fait,  et je n'ai vu que deux sortes d'opposant(e)s :

 

 

a) les opposants élus au sein de la majorité municipale qui, très vite, ont fait entendre leurs voix, d'abord sur le fonctionnement non collégial de la majorité municipale, puis sur sa gestion. Au delà de leurs récriminations, ces opposants se sont à plusieurs reprises abstenus, ont parfois voté contre les projets proposés...mais ont toujours accepté le budget de la majorité, acte concrétisant la politique menée.

 

Il n'est pas surprenant aujourd'hui que Nathalie Marles ait constitué une liste alternative à celle du Maire.

 

 

b) les six élu(e)s de gauche qui ne se sont pas contentés de faire face, de poser les questions gênantes et de contester,  mais se sont efforcés de proposer des alternatives basées sur nos priorités : l'éducation et la solidarité.

 

Le bulletin "changez d'Aire", les tribunes libres publiées dans le bulletin municipal et dans l'Echo de la Lys...et les comptes-rendus du Conseil municipal,  témoignent de leurs activités. Je pense que nous n'avons pas à rougir de notre bilan.

 

Comme l'avait écrit l'Echo de la Lys : "une opposition toujours courtoise mais qui ne laisse rien passer !"

 

Philippe Colle, candidat pour être le "Premier des socialistes", doit trouver injuste que les journalistes, observateurs de ces conseils municipaux, n'aient pas fait de lui "le leader de l'opposition".

 

 

 Bienvenue aujourd'hui aux "opposants de la 25e heure", "résistants de l'ombre", qui ont tenu jusque là leur opposition dans la clandestinité. Il est très "biblique" que les derniers revendiquent la place de premiers, mais qu'ils me permettent d'être agacé par leurs critiques et leurs leçons.

 

Où étaient-ils quand nous étions "au front" ? Quelle aide nous ont-ils apporté ?

 

 

 

S'unir sur quelles bases ?

 

 

Je ne considère pas que de s'opposer au Maire actuel soit suffisant pour constituer un "dénominateur commun" permettant de gérer une ville de 10.000 habitants.

 

 

S'unir avec Nathalie Marles, femme dynamique et pleine d'idées ? Nous pouvons aisément nous entendre sur la gestion participative et l'animation de la ville. Pouvons-nous trouver un accord sur la politique sociale ? Son groupe n'a jamais voté avec nous en faveur de la modulation des tarifs en fonction des revenus ! Sur la politique fiscale ? Son groupe n'a jamais voté avec nous pour demander l'allégement fiscal pour les impôts locaux des 65% de familles airoises qui ne paient pas l'impôt sur le revenu !

 

 

S'unir avec Gilles Fievet ? C'est un homme respectable, actif, soucieux, comme nous, de l'animation de la ville,  et de son développement,  et qui a probablement des compétences, mais quelles sont ses propositions concrètes pour les Airoises et les Airois, au delà du souci de la sauvegarde de la Collégiale,  que nous partageons ?

 

 

S'unir avec Jean-Claude Dissaux ? Pendant des années nous l'avons invité chaque mois à nos séances de travail de réflexion,  pour préparer nos propositions : il n'a jamais daigné répondre.

 

Je l'ai rencontré et je lui ai écrit,  il y a plus d'un an,  pour lui proposer d'unir nos forces,  pour constituer une alternative de gauche, basée sur nos valeurs,  dans notre ville. La réponse que j'ai obtenue, mais jamais par écrit,  a toujours été qu'il ne voulait pas d'une liste de gauche. La seule action que je lui connaisse est d'avoir alimenté la mésentente au sein de la section socialiste.

 

S'il change d'avis, la discussion,  sur notre projet pour les Airoises et les Airois, bien avancé, reste ouverte...

 

 

08:30 Publié dans vie locale | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Entièrement d'accord avec toi !

Peut-on d'ailleurs évoquer une "opposition au sein de la majorité " quand cette " opposition " vote systématiquement le budget ?

Le problème avec M Dissaux , c'est que pendant plus d'un an il s'est présenté comme le tenant d'une liste apolitique et que maintenant il se présente comme le défenseur d'une liste de gauche tout en refusant tout dialogue ou tout contact avec le secrétaire de section socialiste ? Est-ce l'attitude que les Airois sont en droit d'attendre de quelqu'un qui se présente comme étant de gauche ? N'est-ce pas faire preuve de sectarisme que de refuser de dialoguer avec quelqu'un sous prétexte que cette personne est trop marquée à gauche ?

Écrit par : Frédéric Dubuisson | 31/10/2007

En forme Jean-François, un beau compte-rendu de la situation.

Après l'election muninicipale, nous aurions pu dire; "Nous sommes dans la minorité, nos projets nous ne pouvons pas les réaliser." Et nous aurions pu faire la politique de la chaise vide. Malgré nos vies familiales, nos vies professionnelles, nos vies associatives, nous avons été là, d'accord pas toujours là, mais au prorata plus que les conseillers de la liste majoritaire: Participation aux conseils, aux commissions, aux manifestations, distribution des colis de noël... Qui peut dire que nous avons rien fait! Lors des commissions, nous avons proposé et travaillé avec les élus de la majorité, lors des conseils nous avons débattu et la presse l'a relaté. Nous avons informé les airois par nos rubriques dans la presse ou par le bulletin.

La critiqueet la veulerie sont toujours faciles quand elles viennent de son propre camps.

Écrit par : Yves Ballanfat | 31/10/2007

Que puis-je rajouter à tout cela...!

Si ce n'est que JFV relate trés bien les choses et la situation...!
Et... bien évidemment je suis en TOTALE adéquation avec lui...!
La critique est facile.. construire est plus difficile.

Citations:
"On dit la critique est aisée..., parfois on aimerait pouvoir dire : si la critique se taisait."
Vincent Roca.

"Rien n'est constant dans ce monde que l'inconstance."
Jonathan Swift.

"Il est plus facile de critiquer que d'imiter."
Zeuxis.

Écrit par : Maïténa Delassus | 31/10/2007

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