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23/11/2007

Divergences au Parlement européen

BRAS DE FER GAUCHE-DROITE SUR LE RENFORCEMENT DE L'EUROPE SOCIALE

 

 

Le renforcement de la politique sociale de l'Union est l'enjeu d'un "bras de fer" entre les députés socialistes et la droite au Parlement européen.

 

 

Les députés socialistes ont vivement critiqué aujourd'hui l'attitude des députés conservateurs et la Commission qui refusent obstinément de renforcer les objectifs sociaux de la politique économique de l'Union, lors d'un débat organisé sur le défi de la Mondialisation.

 

 

Les Socialistes ont notamment dénoncé les excès de cette mondialisation marquée par la spéculation financière avec des privilégiés qui s'enrichissent et des salariés consommateurs qui s'appauvrissent.

 

 

Il existe un énorme fossé entre ce que pense la droite et le groupe socialiste. La politique économique et financière commune doit s'orienter vers le progrès social.

 

 

L'Europe doit veiller à ce que le progrès économique dans le monde conduise à plus d'équité, d'égalité,  de droits dans le monde. C'est ça une véritable politique sociale.

 

 

Tous les sondages le confirment. Les citoyens veulent davantage de social, plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat et de meilleurs services publics.

 

 

L'économie européenne marque le pas. La Commission révise ses prévisions économiques à la baisse. Mais la politique proposée par la même Commission se contente d'incantations.

 

 

La globalisation est un processus nécessaire notamment pour permettre aux pays les plus pauvres d'accéder aux échanges internationaux et de relever ainsi le niveau de vie de leurs populations.

 

 

Mais ne soyons pas dupes des slogans. Le marché parfait cher aux Libéraux n'existe pas alors que des millions de consommateurs s'enfoncent dans l'endettement.

 

 

La stratégie de Lisbonne a permis d'augmenter la croissance et l'emploi mais tous n'en ont pas profité.

En réalité l'écart s'est creusé entre les salariés formés et ceux n'ayant pas de formation.

 

 

 72 millions de personnes vivent dans la pauvreté qu'il y a en Europe dont 14 millions de pauvres qui travaillent.

 

 

Il faut que la nouvelle génération d'instruments économiques mette l'accent sur l'inclusion sociale et la protection sociale.

 

 

Il faut critiquer également le manque d'ambition de la Commission européenne, un programme social très maigre, très faible et qui ne dit rien de la direction à prendre.

08:30 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0)

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