27/12/2007
La Syrie et le Liban
- "ce sont nos frères, nos familles sont mêlées, les frontières sont artificielles" ; "Quand je
suis né, la Syrie et le Liban était un même pays" (Président du Parlement) ;
- "le Liban n'est pas un clone de la Syrie. La principale différence, c'est la démocratie,
donc l'alternance" (le Premier ministre libanais)
- "les USA et l'Union européenne ne se privent pas de s'ingérer dans les affaires
libanaises, pourquoi pas nous ?" (un universitaire)
- "nous n'avons jamais interféré dans les affaires libanaises" ;
- "on ne peut pas considérer qu'il existe vraiment un Etat au Liban, ce qui autorise la
Syrie à venir y défendre ses intérêts. Le Liban mérite ce qu'il a eu" (une universitaire) ;
- "la Syrie n'est pas prête à tolérer un voisin hostile" ;
- "la Syrie ne veut pas retourner au Liban" (Vice-premier ministre) ;
- "le Hezbollah est notre allié dans la lutte contre Israël" (Président du Parlement) ;
- les tentatives de déstabilisation de la Syrie viennent toujours du Liban ;
- "les Libanais compliquent tout" (un universitaire) ;
- "la Syrie est un pays laïc où il n'y a pas de discrimination donc pas de séparatisme,
mais au Liban, la distribution des postes se fait sur la base de la confession, il ne faut en exclure aucune, sinon on court le risque d'un génocide, comme au Rwanda" ; "il ne faut pas faire comme avec les Basques et les Corses" (Président du Parlement syrien) ;
- "La Syrie a intérêt à la stabilité et à l'unité du Liban" (Vice-premier ministre) ;
- "Cela suffit avec l'Irak comme voisin" (Président du Parlement) ;
- "l'économie syrienne dépend de la stabilité au Liban" (1 million de Syriens travaillent au
Liban) ;
Il n'y a plus eu d'assassinats politiques au Liban depuis septembre :- "S'il est prouvé qu'un Syrien est coupable de l'assassinat de Rafiq Hariri, il sera
considéré comme traître et immédiatement exécuté" (Ministre des Affaires étrangères)
- "il faut chercher un consensus pour l'élection présidentielle libanaise car une majorité
simple n'est pas suffisante pour assurer la stabilité du pays, il faut y inclure toutes les
composantes" ;
08:20 Publié dans Affaires étrangères | Lien permanent | Commentaires (0)
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