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14/01/2008

de François à Ségolène

De François à Ségolène

 

 

François Rebsamen

 

 

Fayard

 

 

 

François Rebsamen est le n°2 du PS, et il était le directeur de campagne de Ségolène.

 

Dans mon esprit, et probablement dans celui de beaucoup de militants, il était le garant de la bonne coordination entre le parti et sa candidate (en plus des relations, que nous pensions bonnes, entre la candidate et le 1er Secrétaire).

 

 

Beaucoup de livres sur la campagne présidentielle, dont nous avons rendu compte, ont souligné les dissonances entre le parti et la candidate. Le moins que l'on puisse dire est que, du point de vue des explications de ce raté, le livre est décevant.

 

Il y a, quand même, un mea culpa : "mon obsession était de bien scander le rythme de la campagne, et je n'y suis pas arrivé".

 

Il est dommage que son obsession n'ait pas été de mettre au diapason le parti et l'équipe de la candidate...

 

 

L'auteur revient longuement sur la période Jospin et une impression domine à la lecture du livre : Rebsamen a hâte de voir disparaitre la "génération Jospin" (et plus encore la génération des mitterrandistes historiques qu'il accuse d'accaparer les "bonnes" circonscriptions de gauche depuis les années 70), de façon à ce que celles-ci laissent, enfin,  la place à des gens comme lui qui n'ont pas encore été ministres.

 

 

Comme perspective d'avenir : construire un parti de toute la gauche.

 

 

 

Citations :

 

 

"Au PS, pour accrocher le regard des médias, il faut être contre ce qui se fait collectivement".

 

 

"Un Premier Secrétaire doit faire preuve d'autorité, et ne pas craindre de remettre son mandat en jeu."

 

 

"Fonctionner avec des gens qui ont des ego surdimensionnés et sont flanqués de camarades qui n'ont aucun sens collectif, c'est un métier de chien".

 

 

"Nous étions peu nombreux à nous pencher sur ce qui se passait dans les autres partis socialistes européens, comme d'habitude. Les socialistes français sont un peu hexagonaux et suffisants."

 

 

"Notre principale lacune est de ne pas avoir une conception claire de notre combat contre la droite."

 

 

"Il ne faut pas avoir 36 idées pour gagner une élection, mais deux ou trois, ciblées, fortes".

 

 

"Il y a chez Ségolène une particularité étonnante : elle se met toujours en situation périlleuse pour mieux franchir l'obstacle".

 

 

"La fiscalité n'est pas un but en soi, mais un moyen pour mettre en œuvre une politique."

 

 

"Le socialisme n'est pas l'individualisme, mais l'attention à l'individu".

 

 

"A un moment, il faut bien affirmer une volonté politique. Il ne suffit pas d'être brillant et fin". (à propos de François Hollande)

08:25 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Voilà ma synthèse du billet du jour, bien évidemment par une citation.

"Le genre humain, mauvais de sa nature est devenu plus mauvais que la socièté, chaque homme y porte les défauts:
- de l'humanité
- de l'individu
- de la classe dont il fait partie dans l'ordre social
Chamfort.

Déjà en son temps Chamfort (1741-1794) avait une analyse du genre humain, qui à mon sens reste d'actualité.

j'en resterai là, avec cette citation:

"Il y a 2 choses auxquelles il faut se faire sous peine de trouver la vie insupportable, ce sont les injures du temps et les injustices des hommes."
Chamfort.

Écrit par : Maïténa Delassus | 14/01/2008

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