29/08/2008
Nés en 68
Nés en 68
De Olivier Ducastel et Jacques Martineau
Avec Laëtitia Casta
De Mai 68 à mai 2007, en passant, par l'élection de Mitterrand, puis de Chirac, puis de Jospin aux législatives...avant qu'il ne soit devancé par Le Pen.
Et pour terminer, le Président "bling-bling" qui ose, preuve de l'étendue de son cynisme politique, expliquer le cynisme bien réel du capitalisme financier international par le soi-disant cynisme de mai 68.
Egalement, et peut-être surtout, les luttes pour le droit de disposer de son corps : avortement, homosexualité. De la sexualité libre au drame du sida.
Même si le film se termine par le slogan bien connu "ce n'est qu'un début, continuons le combat", il est tout de même autant empreint de désillusions que de nostalgie.
"Gardarem lou Larzac" était un beau slogan. Quand j'y passe chaque été j'y vois le camp militaire, mais aucune communauté autogérée... Au moins cette utopie hippie était-elle moins dangereuse que celle de l'action armée.
On pense au livre de Virginie Linhart, "Le jour où mon père s'est tu", dont j'ai parlé avant les vacances.
Marketing générationnel ? Il est probable que celles et ceux qui avaient 20 ans en 68 revivrons ces années avec une certaine nostalgie pour leur jeunesse. Ils reconnaîtront probablement plus les modes vestimentaires que des utopies partagées par un % infime des jeunes de leur âge. Probablement que l'engagement dans ce qui allait devenir le PS, dans le PCF, ou dans les organisations trotskystes, est beaucoup moins romantique, et donc cinématographique, que de partir faire des fromages de chèvre à la campagne !
Même avec la belle Laëtitia en pivot, ce film, de presque trois heures, aurait mérité quelques coupures, en particulier dans ses scènes un peu trop mélodramatiques.
08:13 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma
Commentaires
j'ai lu dans "le journal du dimanche" que le film est programmé sur Arte fin octobre
Écrit par : jfv | 01/09/2008
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