22/08/2009
L'homme du lac
L'homme du lac
Arnaldur Indridason
Editions Métailié
Prix du roman policier des lecteurs de l'Express
Après "la Voix", Grand prix de la littérature policière en 2007, dont j'ai déjà parlé, la suite des aventures du commissaire Erlendur Sveinson.
Le traducteur nous explique qu'en Islande, l'individu est toujours désigné par son prénom, suivi du prénom de son père. Ainsi le commissaire Erlendur Sveinson, est le fils de Svein, comme l'auteur, Arnaldur, est le fils d'Indrida.
Une fois dépassée la difficulté de ces noms avec des consonances peu habituelles pour nous, la lecture est aisée.
Cette aventure ne nous amène pas uniquement en Islande, mais également, au rythme nordique tranquille, à Leipzig, du temps de la RDA, et met en scène de jeunes idéalistes communistes islandais, formés en Allemagne de l'Est, dans l'espoir d'en faire, en raison de la présence d'une importante base américaine, des espions, et qui reviennent presque tous aussi brisés que leurs rêves d'une société plus juste.
Aujourd'hui, la guerre froide est terminée, les Américains n'ont plus besoin d'être présents en Islande, et ce pays a fait l'actualité en raison d'une crise bancaire encore plus spectaculaire qu'ailleurs. Le gouvernement conservateur a été largement battu aux élections, et la Gauche, enfin arrivée au pouvoir, a entamé la procédure de demande d'adhésion à l'Union européenne.
"Les hommes n'ont aucune limite quand il s'agit d'être lamentables"
"L'Islande est un des pires endroits au monde. Le climat est une horreur, avec ce froid et cette obscurité éternellement battus par les vents."
"Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru" (évangile selon Saint Jean, à propos de Thomas...et de tous ceux qui ont cru sans avoir vu la réalité)
09:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
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