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25/08/2009

Primaires, pourquoi faire ?

Primaires

 

 

L'idée semble faire son chemin au parti socialiste d'une désignation du candidat (ou de la candidate) du PS au premier tour de la présidentielle par toutes celles et tous ceux qui le souhaiteront.

Cela n'entraînera pas,  malheureusement, une garantie de présence au second tour. Comme cela s'est déjà passé, la dispersion des candidats à gauche peut permettre à l'extrême droite (ou à l'extrême centre ?) de devancer un(e) candidat(e),  même désigné(e) au delà des membres du PS.

 

Le PS, contrairement à la plupart des partis socialistes et sociaux-démocrates européens, compte un très faible nombre d'adhérents.

Mais pourquoi être membre du PS et payer une cotisation ?

Pour désigner un(e) candidat(e) aux différentes élections ?

Comment ne pas voir que la plupart des candidats, à commencer par les conseillers municipaux, sont désignés bien plus par cooptation des échelons supérieurs que par "la base" ?

J'ai le souvenir cuisant d'une petite élection cantonale, pour laquelle je n'étais pas candidat, pour laquelle nous n'avons non seulement même pas été autorisés à voter, mais où aucun de ceux ayant pris la décision n'a eu le courage de venir nous l'expliquer et tenter de la justifier.

Dans le cas des parlementaires, les choses sont encore plus claires : ce ne sont pas les adhérents qui décident.

Montebourg n'a affronté aucune "primaires" pour devenir député. Avocat parisien, il a "hérité" de la circonscription de  Pierre Joxe, qui l'avait choisi pour lui succéder. Tout comme  Manuel Valls est arrivé du Val de Marne pour succéder à Jacques Guyard comme député-maire d'Evry.

 

Qui peut encore croire que la ligne politique, le programme gouvernemental, et a fortiori présidentiel,  sont définis par les adhérents "de base" ?

 

La politique étant devenu d'abord une compétition médiatique, c'est donc sur ce terrain que les postulant(e)s devront faire leur preuve avant d'affronter le suffrage universel. Au risque d'en sortir "en lambeaux" !

 

L'organisation de "primaires" extérieures au parti aura peut-être pour mérite d'obliger le PS à repenser sa raison d'être, sa conception même de "parti", et donc son fonctionnement.

 

Sortir du parti de militants (aujourd'hui les campagnes électorales ne reposent plus sur les colleurs d'affiches bénévoles, à peine sur les distributeurs de tracts) pour devenir un réseau d'influence multiplicateur de réseaux ?

14:08 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ps

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