25/03/2011
la permission de minuit
La permission de minuit
De Delphine Gleize
Avec Vincent Lindon, Emmanuelle Devos et Quentin Challat
La vie vaut la peine d'être vécue, car l'amour est là, tout proche. Même quand la mort menace, à cause d'une maladie "orpheline", génétique, qui provoque des cancers.
Vincent Lindon incarne un professeur de médecine, avec la même humanité qu'il incarnait hier un maître nageur, qui s'attache à une jeune malade, comme hier il s'attachait à un jeune clandestin voulant rejoindre l'Angleterre à la nage.
Un médecin qui va jusqu'à payer de sa poche, à la grande surprise de son épouse, 5 000 euros de lampes sans UV pour que son petit protégé puisse jouer au rugby en nocturne (Allez, poussez, les avants de Bayonne !).
Un médecin qui n'arrive pas à partir et à laisser la place à sa remplaçante (Emmanuelle Devos).
Le jeune Quentin Challat joue tellement bien que l'on se demande parfois s'il n'est pas réellement un "enfant de la lune", ces enfants qui ne peuvent s'exposer aux rayons UV, sous peine de mort et qui ont donc, pour sortir, la "permission de minuit", et de se déguiser en vampires...
Dans son cas le passage à l'adolescence est d'autant plus sensible. "L'important, c'est que les femmes avec qui l'on est n'aient pas à se plaindre !", lui dit son docteur alors qu'il rêve de faire l'amour au moins une fois avant de, peut-être, mourir trop tôt, en refusant tout apitoiement.
Un film touchant, poignant, sans pathos, mais qui m'a mis, quand même, les larmes au bord des yeux à plusieurs reprises.
12:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.