18/05/2013
dernier volet du quatuor algérien
L'automne des chimères
Yasmina Khadra
Folio policier n°510
Le commissaire Llob a 58 ans, il est poussé vers la retraite, en raison de sa "grande gueule".
"La retraite est une nouvelle vie qui démarre, un retour d'âge époustouflant. Les étalons de race meurent d'orgasme."
"Je suis un peu comme le melon. Je prends du ventre au détriment du pédoncule".
Pour ce dernier volet du "quatuor algérien", Yasmina Khadra ne se donne pas la peine d'inventer une intrigue policière. Le commissaire se déplace entre attentats et meurtres perpétrés par les islamistes. Sa haine pour ceux-ci dépasse celle qu'il éprouve pour les nantis du pouvoir. Il soupçonne la caste prédatrice au pouvoir d'instrumentaliser les terroristes pour assoir son pouvoir.
"D'un côté le territoire des magouilleurs, des lèche-bottes et des maquignons, de l'autre, celui des illuminés."
"A quoi sert la guerre aux intégristes si elle ne suscite pas la guerre aux intègres ?"
"Pour unique gloire, le culot d'avoir eu du talent à l'heure où le mérite revenait exclusivement à ceux qui en étaient totalement dépourvus" ; "Compétence, mère de tracasseries".
"Le pouvoir réside dans le degré de menace qu'il exerce"
Lorsque vous êtes hiérarchiquement subordonné, vous êtes censé l'être de galons et d'esprit. Vos talents se doivent de ne pas péter plus haut que vos talons."
"Vous êtes amenés à accrocher votre dignité aux vestiaires et à dérouler votre fierté à hauteur des paillassons"
"Yasmina Khadra, c'est pour rendre hommage au courage de la femme. Parce que, s'il y a bien une personne à les avoir en bronze, dans notre pays, c'est bien elle."
"Comment veux-tu que j'arrête de jacter, si tu te tais tout le temps ?"
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature
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