13/04/2015
En Mongolie : des hommes, et un loup
Le dernier loup
Jean-Jacques Annaud
Même s'il ne s'agit pas de la Mongolie du commissaire Yeruldelgger, de Ian Manook, mais de la Mongolie intérieure chinoise, les paysages sauvages et les conditions de survie doivent être semblables pour les nomades mongols et leurs troupeaux de moutons et de chevaux. Ces paysages sont magnifiquement rendus dans le film.
Ce récit initiatique montre l'importance de la communauté pour survivre dans une nature hostile dont le loup est le symbole, et parfois l'emblème.
Le film est tiré d'un livre, best seller en Chine, dont l'autorisation montre que les autorités laissent une certaine liberté de critiquer la période maoïste.
L'action se passe à la fin des années 60, pendant la révolution culturelle. Les "jeunes lettrés" sont envoyés à la campagne. Les spectateurs ne sauront pas si ceux-ci ont alphabétisé qui que ce soit, mais bien entendu, ils apprendront beaucoup au contact des paysans.
Ils apprendront, en particulier, les ravages de l'autoritarisme politique qui bouleverse l'équilibre écologique.
Il faut souligner le travail des dresseurs qui ont permis de filmer ces adorables louveteaux, et ces bêtes magnifiques. Pour les scènes de poursuite, des drones ont été utilisés.
Malheureusement, deux heures, c'est un peu long pour ce récit qui aurait mérité d'être par moment plus rythmé.
11:56 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma
Les commentaires sont fermés.