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03/11/2011

USA années 60 en noir et blanc

Diane Arbus

Jeu de paume (jardins des tuileries, place de la concorde)

Jusqu’au 5 février

 

Des portraits, en noir et blancs, d’Américains « ordinaires », dans les années 60.

Diane Arbus s’est suicidée au début des années 70. Ses photos montrent une vision pessimiste du monde.

Pas de recherche artistique, mais du « brut » qui ne peut laisser indifférent.

Comme souvent dans les expositions à Paris : trop de monde pour profiter des œuvres exposées, d’autant qu’il ne s’agit pas de grand format.

 

12:30 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

02/11/2011

Munch à Beaubourg

Ouvert jusqu'à 22 heures, vente des billets jusqu'à 20 heures : j'y suis allé le soir pour éviter la file d'attente
Mais il y avait encore du monde pour se mouvoir dans les 12 salles où les oeuvres sont regroupées par thèmes.
Il n'y a pas le célèbre "cri", mais un "baiser" tout aussi tourmenté.
Certaines oeuvres sont assez XIX e, comme "les ouvriers dans la neige", d'autres sont annonciatrices du XXe, comme la série "troubles de la vision".
La série "la femme qui pleure" montre des variations à partir d'une photographie.
Les nombreux autoportraits ne sont pas les moins intéressants. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec Van Gogh.
L'occasion de faire un tour pour revoir les expositions permanentes aux étages en dessous, et de profiter de la superbe vue de Paris.

12:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

01/11/2011

Hommage

Tout le monde sait bien que le jour des morts est le 2 novembre, mais tout le monde fréquente les cimetières le 1er, jour de tristesse et de pluie.
Pas de cimetière pour moi aujourd'hui : les miens sont trop dispersés, sauf dans ma tête.
Aujourd'hui , je pense particulièrement au cimetière du petit village de Montgibaud où se trouve, depuis la semaine dernière ma chère Thérèse qui accueillait dans sa ferme le jeune citadin que j'étais.
Avec elle, grâce à elle, et son mari Leon, j'ai découvert la vie à la ferme comme elle n'existe plus aujourd'hui : la moisson avant l'arrivée des moissonneuses batteuses, avec la solidarité qu'impliquait ce travail collectif ; la vache qu'il faut "mener au taureau", avant l'arrivée de l'insémination artificielle ; la merveille de voir naître de petits veaux, et tant d'autres choses encore.
Thérèse à elle seule, avait la charge de préparer les repas, et donc la soupe, des moutons, des lapins, qui avaient souvent la myxomatose , des cochons et de la volaille, avant que les élevages "en batteries" ne limitent au cercle familial leur raison d'être à la ferme, et ne fassent quasiment disparaitre les fameux "culs noirs" limousins.
Dans ce petit morceau de la France rurale, devenu la circonscription électorale de François Hollande, personne ne reprendra la ferme, du moins dans la famille. La maladie a emporté la fille unique de Thérèse et Leon avant ses parents, et leur petite fille travaille dans un bureau...