30/11/2011
expérience graphique
3''
Marc-Antoine Mathieu
Editions Delcourt
3 secondes, c'est le temps du trajet d'un regard. Le temps d'un zoom. Un regard qui zoome et se focalise avant de rebondir, en miroir, vers une autre destination, un autre zoom, un autre rebond. Une histoire sans parole, en noir et blanc. Une expérience graphique novatrice, à la fois en version papier et en numérique.
Voir la version numérique vous donnera peut-être envie de voir la version papier qui, par définition, permet des arrêts sur image et des retours en arrière.
A voir sur http://www.editions-delcourt.fr/3s
Code d'accès : 33miroirs
08:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd
29/11/2011
les mécanismes d'une victoire
L'élection d'un notable
Les coulisses de mai 1981
Pascal Cauchy
Editions Vendémiaire, collection "chroniques"
Pascal Cauchy est enseignant et chercheur. Il n'est donc pas le mieux placé pour révéler les "coulisses de mai 1981" et, de ce point de vue, le livre ne tient pas les promesses de son sous-titre. Mais il démonte les mécanismes de la victoire de François Mitterrand, donnant d'intéressantes pistes de réflexion pour l'élection présidentielle de l'année prochaine.
Le contexte : le choc pétrolier, donc la crise, la montée du chômage.
A Gauche : Mitterrand a pris l'ascendant sur Rocard. Le PS a le vent en poupe et est derrière son candidat. Le PCF est supplanté. "L'Union soviétique ne fait plus rêver". "Une génération nourrie au lait libertaire de mai 68 critique sans complaisance le totalitarisme communiste". "Fruits du désamour des intellectuels pour le Parti communiste", s'opère "une heureuse rencontre entre les socialistes et l'intelligentsia".
"Mitterrand a su regagner cet électorat populaire exaspéré par la crise et le candidat sortant."
A Droite la division : tout le monde n'est pas derrière le Président sortant, tant s'en faut. "C'est le quotidien de la politique qui use le plus".
"Tout un climat où la corruption se même à la connivence de classe".
François Mitterrand et Jacques Chirac ramènent l'élection présidentielle à l'échelle d'une course à la députation en Corrèze, ou dans la Nièvre. En professionnels de la politique, ils connaissent parfaitement les méthodes et les rouages de la conquête du pouvoir. Ils en ont une expérience éprouvée ; seule la dimension change."
Conclusion : "Il a été élu parce qu'il a su préparer l'élection" par "la mobilisation des multiples réseaux créés et entretenus pendant quarante ans de vie politique."
C'est en cela que l'élection à la présidence de la république du président du conseil général de la Nièvre est "l'élection d'un notable", face à la Droite dont "l'erreur fut de ne pas avoir entendu l'exaspération publique à l'égard du candidat sortant".
Des ressemblances avec la situation actuelle ?
"Dans les combats politiques intenses, rien n'est épargné"
09:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique
28/11/2011
agir contre la pauvreté
FACE À LA CRISE, IL FAUT AGIR CONTRE LA PAUVRETÉ
L'Union européenne doit agir de manière énergique afin d'atténuer les effets désastreux des politiques d'austérité sur les personnes les plus vulnérables.
En 2010 le nombre de personnes menacées de pauvreté était de 116 millions soit plus de 20% de nos concitoyens, et 8% des Européens vivaient dans un dénuement matériel extrême, sûrement plus aujourd'hui avec les crises.
Or, l'Union européenne a pris l'engagement de réduire de 20 millions le nombre de pauvres en Europe d'ici à 2020.
Au fil des programmes de rigueur, l'objectif de lutte contre la pauvreté est négligé.
L'introduction d'un revenu minimum et le développement de services sociaux dans toute l'Europe seraient des pas importants.
Il ne suffit pas de surveiller la courbe de l'inflation, du déficit ou de la dette. Les Etats doivent également rendre des comptes sur l'évolution de la pauvreté.
08:00 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe
27/11/2011
Bedos quitte la scène
RIDEAU
Guy Bedos
Seulement un an et demi de moins que Jacques Chirac. "S'il joue la comédie, il faut lui donner un César !".
Guy Bedos démontre que lui, il est en pleine forme. En commençant, avec humour, par son bilan de santé.
Séquence émotion pour ses adieux, après 50 ans de carrière.
Dans la salle, des spectateurs qui le suivent depuis des décennies, mais aussi des jeunes.
Reprises de quelques sketches anciens, un peu modifiés pour tenir compte de l'actualité.
Une actualité commentée, bien entendue, avec sa célèbre "revue de presse". Peut-être moins drôle que dans le passé. "Anti-sarkozysme primaire". Mais "y-a-t-il un sarkozysme qui ne soit pas primaire ?". Grande sévérité, mais à un degré moindre, pour Martine. Expectative pour François Hollande que, manifestement, il connaît moins. Fillon, et les autres, n'existent pas
Quelques sketches nouveaux, dont une charge contre la psychanalyse, probablement inspirée par son ami Michel Onfray, philosophe auteur d'un livre critique à l'égard de Freud.
Au total, une soirée agréable, comme avec un ami de longue date que l'on a plaisir à revoir, pour évoquer de vieux souvenirs de grands éclats de rire du passé.
Bedos sera à Paris, au Rond point des Champs Elysées, au moment des fêtes de fin d'année.
08:00 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spectacle
26/11/2011
prix du roman d'aventures
L’Aiglon ne manque pas d’aire
Patrick Weber
Editions du Masque (poche) n°2534
Prix du roman d’aventures
Un jeune antiquaire parisien, en faisant l’inventaire d’une succession, découvre des documents qui prouvent que l’Aiglon, passagèrement Roi de Rome, puis Duc de Reichstadt, a eu une descendance. Il s’en suit une série d’aventures qui, toutes, se déroulent dans le quartier très parisien du Marais. Un petit plan du quartier eut été utile.
En écho nous avons quelques supposées confidences de celui qui aurait pu être Napoléon II.
Malheureusement le tout manque de vraisemblance.
« Vivant le fils de Napoléon avait été instrumentalisé par les ennemis de son père à Vienne. Mort il avait fait l’objet d’une récupération de la part des ennemis de la France, venus cette fois de Berlin » (à propos du transfert de sa dépouille à Paris par les nazis)
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature