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26/05/2013

Mamans, c'est votre fête !

Le livre qui t'explique enfin tout sur les parents

 

(Pourquoi ils te font manger des légumes et tout le reste)

 

Françoize Boucher

 

Editions Nathan

 

 

Le livre parfait pour lire en famille en ce jour de la Fête des Mères.

Probablement seuls les grands-parents peuvent profiter de leur position pour se permettre de l'offrir à leurs enfants et petits-enfants.

 

Assurément d'autant plus amusant qu'il traite de situations que la plupart d'entre nous ont traversées, comme enfants puis comme parents,  dans la vie quotidienne.

 

Il y a une soixantaine d'années ma mère m'affirmait déjà que tout ce qu'elle me faisait subir était "pour mon bien", pour que je sois "bien élevé".

L'amour maternel est un excellent alibi pour nous obliger à manger des épinards, faire nos devoirs,  et ranger notre chambre.

Octogénaire ma mère déclarait encore avec fierté : "je n'ai jamais fait de compliments de mes enfants". Aujourd'hui, nonagénaire,  elle est plus modérée.

 

Les parents, et surtout les mamans, ont une mentalité très particulière et ce livre le démontre, en leur donnant raison.

 

 

 

 

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête des mères

25/05/2013

le roman policier de G. Moustaki

Georges Moustaki

Petite rue des bouchers

Livre de poche n°15366

 

Tout le monde connait les grands succès de Georges Moustaki. Ses romans sont moins connus. Il a même écrit, il y a dix ans,  un roman policier qui s’inspire de ses années bruxelloises, bien avant l’immense succès du « métèque ».

L’enquête policière est accessoire, mais constitue un excellent prétexte pour parler de la « petite rue de bouchers », avant qu’elle ne soit l’actuel passage obligé de « hordes de touristes ».

Est-ce pour « nettoyer la place » de ce « quartier interlope », spéculation foncière à la clé,  que s’enchaînent disparitions et morts suspectes, menaces et apparition des mafias italienne et yougoslave ?

C’était un temps où il était possible de rencontrer, au fond d’un estaminet, un chanteur idéaliste,  à grandes dents, prénommé Jacques et surnommé « l’abbé », parlant toujours de lui à la troisième personne ». « On ne peut pas ne pas l’aimer ».

« Ca bouge dans les bouges, comme dit Jacques dans sa chanson ».

Rien à voir avec « le haut de la ville » et la très cossue avenue Louise.

Il y a même un protagoniste qui habite « en plein cœur de Woluwe » !

 

« Bruxelles est une ville au féminin et au pluriel. C’est une mère, une sœur, une amante, une houri, une prostituée, une jeune fille. Elle se donne facilement et personne ne la possède. » « Sa situation géographique en fait le centre névralgique de tous les trafics. »

 

13:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moustaki, littérature

24/05/2013

The company you keep

Sous surveillance

 

De et Avec Robert Reddford

Avec Shia Laboeuf, Julie Christie, Susan Sarandon, Nick Nolte

 

 

A la fin des années 60, ils étaient activistes, contre la guerre du Viêt-Nam, ne se contentant plus des actions non violentes.

Un peu plus de 40 ans plus tard, ils ont donné la priorité à leur famille, et vivent "planqués" sous de fausses identités, ce qui n'est pas étonnant.

Ce qui l'est davantage, c'est que le FBI soit, de nouveau, à leurs trousses.

 

Le beau Robert, 76 ans, a du mal à nous faire croire qu'il court vraiment.

 

Un film plein de mélancolie, pour les gens de ma génération. La guerre du Viêt-Nam est terminée depuis longtemps, mais ce pays est toujours aussi loin de la démocratie.

Notre idéalisme a, plus ou moins, survécu...

 

Les personnages du film se retrouvent face aux erreurs de leur passé.

Heureusement que les partisans de la lutte armée étaient ultra-minoritaires !

 

 

08:06 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

23/05/2013

Rwanda : déni permanent de démocratie

Rwanda : il faut sortir Victoire Ingabire de prison

 

 

Bientôt 20 ans que les troupes de Kagamé, venues d'Ouganda ont gagné la sanglante guerre,  qui a dégénéré en génocide, puis en contre-génocide.

Et le Rwanda ne s'approche toujours pas du moindre critère démocratique.

Kagamé a obtenue 93% des suffrages aux dernières élections. Seul Bachar el Assad a fait mieux...

Les opposants sont interdits de candidature, harcelés, intimidés...et même parfois jetés  en prison, comme Victoire Ingabire, présidente des "Forces Démocratiques Unifiées".

Elle ne peut pas être accusée d'avoir participé au génocide, ni même de sympathie avec l'ancien régime, puisqu'elle était alors en exil.

L'instrument politique, et malheureusement judiciaire,  pour faire taire toute critique est toujours le même : "négationnisme", "idéologie génocidaire", "divisionnisme".

Surtout ne pas faire remarquer que les Tutsis (10% de la population) ont repris leur domination séculaire.

Surtout ne pas réclamer la démocratie qui mettrait fin à la domination d'une minorité.

 

Les Rwandais ne veulent surtout pas d'une nouvelle guerre civile. La dernière a été trop meurtrière. Personne ne veut prendre le moindre risque d'une nouvelle déstabilisation de toute la région des Grands lacs africains.

Il faut donc vivre avec la dictature, et assister à des procès qui n'ont de motivations que politiques.

Notre rôle est de ne pas oublier les opposants politiques en prison, et de demander leur libération.

 

 

 

08:45 Publié dans Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

22/05/2013

les funérailles de Staline

La mort de Staline (2)

 

Les funérailles

 

Scénario : Fabien Naury, Dessin : Thierry Robin

Couleur :Lorien Aureyre

 

Editions Dargaud

 

 

Khrouchtchev, qui n'a pas, encore,  pu devenir Secrétaire général du parti, reçoit comme "lot de consolation", la responsabilité de l'organisation des funérailles.

Les choses se passent mal. Le peuple veut rendre un hommage à Staline. Mais la nomenklatura au pouvoir craint les attroupements qui pourraient devenir hostiles. L'armée tire sur la foule qui chante "l'Internationale".

 

Chaque clan du pouvoir prépare des listes d'épuration.

Le maréchal Joukov, héros des batailles de Stalingrad et Berlin, réclame, au nom de l'armée, la destitution du fils de Staline, général incompétent et alcoolique. "Comment peut-on vivre quand on est le fils de Dieu ?".

 

L'album se termine par la chute de Béria, qui se croyait protégé par les fiches qu'il possédait sur tout le monde. Mais c'est peut-être à cause d'elles que les autres membres de la direction ont organisé son arrestation.

"Est-ce qu'ils croient vraiment que moi, Béria, j'ai été assez puissant pour liquider sans procès des centaines de milliers de gens ?"

Béria sert de fusible. La remise en cause de Staline viendra plus tard.

 

 

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd