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02/08/2017

Hidden Figures

Figures de l'ombre

de Théodore Melfi

avec Traji P Hensen, Octavia Spencer, Janelle Monae

Kevin Coster, Mahershala Ali

en VOD

 

Début des années 60, au centre de recherches de la NASA. La course à l'espace bat son plein. L'URSS a une longueur d'avance puisqu'elle a envoyé Youri Gargarine dans l'espace.

Le film est basé sur une histoire vraie,  méconnue, et qui mérite d'être racontée.

A la NASA toute une équipe de mathématiciennes,  femmes noires donc "dans l'ombre", pour ne pas dire "cachées", pour reprendre le titre original. Cantonnées dans un bâtiment séparé.A l'heure où la ségrégation est encore la règle, dans un Etat (la Virginie) où les établissements scolaires et les bibliothèques, sans parler des bus, séparent les gens selon la couleur de la peau, impossible de montrer qu'une femme peut être l'égale d'un homme, une noire l'égale d'une blanche, pire encore une femme noire supérieure , en mathématiques, aux hommes blancs.

 Kevin Coster incarne un chef de service, habité par sa mission,  qui passe allègrement au dessus de ces obstacles qui empêchent d'utiliser au maximum tous les talents. L'astronome John Glenn, qui joue sa vie, va dans le même sens.

Peut-être un peu trop américain dans le style "feel good".

Très bien joué par trois actrices rayonnantes.

A noter la présence de Janelle Monae et Mahershala Ali qui jouaient ensemble dans Moonlight, Oscar du meilleur film cette année.

 

08:36 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

01/08/2017

Dans les Cévennes après la révocation de l'Edit de Nantes

La nuit des Camisards

de Lionel Astier

mise en scène Gilbert Rouviere

 

Le spectacle commence par la proclamation de l'édit de Fontainebleau, plus connu sous le nom de "révocation de l'édit de Nantes" (1685).

Louis XIV a écouté ses courtisans qui lui affirmaient qu'il restait peu de tenants de la "religion prétendue réformée" en son royaume de droit divin. Il met fin à la tolérance concernant la liberté de cultes.

Un saut dans le temps amène les spectateurs en 1702. La répression royale bat son plein. Les récalcitrants sont envoyés aux galères. Certains font mine de se convertir, assistent aux messes, mais se retrouvent clandestinement dans le "désert".

C'est pour cette raison que la pièce est jouée en plein air, dans un lieu de rassemblement,  après une courte déambulation. Les acteurs prennent la fuite à l'arrivée des forces de répression.

Heureusement, le texte n'est pas manichéen, et il existe des "fous de Dieu" dans les deux camps, certains d'être les messagers de la volonté divine.

La notion de "liberté de conscience", bien connue aujourd'hui en Europe n'est manifestement alors qu'une idée vague sinon incongrue.

Le spectacle est joué depuis bientôt dix ans, avec le même succès. Après les carrières de Junas, il est actuellement au Pont-du-Gard.

 

16:58 Publié dans Téâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre, histoire