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31/12/2017

Paris, la nuit

Les nuits parisiennes

du Palais-Royal au Palace

Exposition à l'hôtel de ville de Paris

entrée, gratuite, rue Lobau (à l'arrière de l'entrée principale)

jusqu'au 27 janvier

 

Plus de trois cent tableaux, photos, décors, films, journaux sur le thème de la nuit parisienne, et surtout de la fête à Paris, la nuit, même s'il est également question des mauvais garçons qui profitent de l'obscurité pour faire leurs mauvais coups.

Depuis le XVIIIe siècle, quand le Régent fait du Palais-Royal un lieu de plaisirs, jusqu'au XXe siècle avec le fameux Palace, haut lieu de la "branchitude", en passant par les guinguettes et les bals populaires.

Spécial nostalgie...

 

 

08:37 Publié dans expo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo

30/12/2017

Les J.O. bientôt à Paris

Les JO de Raymond Depardon

100 photos pour la liberté de la presse

Reporters sans frontières

et exposition à l'hôtel de ville de Paris

 

Raymond Depardon a "couvert" les JO, pour l'agence Magnum, entre 1964 et 1992.

100 photos en noir et blanc constituent le dernier album de "Reporters sans frontières". Quelques unes sont exposées sur le parvis de l'hôtel de ville de Paris.

Il y a des photos d'athlètes en plein effort, mais également des instantanées nous faisant découvrir quelques coulisses. Y compris au moment de la tragédie de Munich est 72.

Le bon photographe est celui qui sait saisir l'instant. Raymond Depardon en est le modèle.

 

08:16 Publié dans photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos

29/12/2017

Retour à Fjällbacka

La Sorcière

Camilla Läckberg

Actes Sud / Actes noirs

 

Depuis son dernier roman Camilla Läckberg a eu une petite fille. Son imagination a bizarrement galopé puisqu'elle nous raconte dans sa dernière livraison l'histoire des meurtres de deux petites filles, à trente ans d'intervalle. Un lien entre les deux affaires ? C'est ce que se demandent les lecteurs, la police et la romancière Ericka Falk. Un lien avec la sorcière condamnée à mort au XVIIe siècle ?

Aujourd'hui les chasses aux sorcières se font à l'encontre des réfugiés syriens et Camilla Läckberg nous décrit une Suède partagée entre les xénophobes et les humanistes.

 

08:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, littérature

28/12/2017

Guide à l'usage des eurosceptiques

Les salauds de l'Europe

Jean Quatremer

éditions Calmann Levy

 

Jean Quatremer, journaliste à Libération où il tient la rubrique "Europe",  reprend tous les arguments des eurosceptiques...et rétablit quelques vérités.

Il défend l'idée européenne.  "L'Europe est la dernière utopie pacifiste du monde moderne."Mais, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas un inconditionnel du fonctionnement actuel de l'Union.

Son livre a pour avantage de rappeler que la responsabilité essentielle des disfonctionnements revient aux Etats membres car ils sont à l'origine et à la conclusion de toutes les décisions. Y compris dans la nomination des Commissaires européens ainsi que des nomination des Présidents du Conseil et de la Commission. "Le pouvoir reste, pour l'essentiel, entre les mains des Etats qui décident de tout." "On ne peut renverser le Conseil".

Une Commission souvent présentée, en particulier au Royaume-Uni, comme un ramassis de fonctionnaires irresponsables, alors que les Commissaires sont de plus en plus choisis, par les Etats membres, parmi le vivier ministériel, y compris parmi les anciens premiers ministres. Ce que regrette Jean Quatremer.

Les citoyens européens ne savent généralement pas que les Commissaires, avant d'être en fonction doivent passer devant les commissions spécialisées du Parlement européen, qui ne les ménagent pas. A six occasions, les Etats concernés ont été obligés de retirer la candidature du Commissaire pressenti, et d'en désigner un(e) autre. Imagine-t-on les ministres français devant passer un "grand oral" devant les députés, un à un,  avant d'être effectivement nommés au gouvernement ? 

Jean Quatrmer souligne à juste raison, et à plusieurs reprises, que les dirigeants français ont été plus souvent le pied sur le frein de la démocratisation que des moteurs?

Il y a plusieurs points sur lesquels je suis en désaccord avec l'auteur :

- l'élargissement n'a pas été "imposé par Bruxelles". Qui est Bruxelles ? La vérité est que les pays les plus libre-échangistes, les Scandinaves, et surtout les Britanniques étaient acharnés pour obtenir cet élargissement. Je me souviens d'un ministre anglais m'expliquant que l'élargissement serait financé par les fonds récupérés de la PAC. Croyait-il lui même à ce qu'il racontait à ses électeurs ?

- "Le Conseil détient un pouvoir qu'aucun citoyen ne lui a confié" Quand nous avons voté lors de la présidentielle, ne savions nous pas quel serait l'attitude, au Conseil, de notre Président ?

- "La vacuité de la pensée européenne de François Hollande". Appréciation qui me semble tout à fait injuste. Comme les autres présidents il a été obligé de composer avec ses 27 collègues.

- "Le statut de fonctionnaire européen doit être abandonné". Quel serait alors leur indépendance à l'égard de leur pays d'origine ?

L'auteur a raison de rappeler que l'Union européenne concentre plus de la moitié des dépenses sociales de la planète, et qu'elle est la zone qui organise la régulation des marchés, comme nulle part ailleurs. Une zone parmi les plus réglementées en matière de normes sanitaires et  phytosanitaires destinées à protéger les consommateurs.

"La monnaie européenne a permis un baisse sans précédent des taux d'intérêt."

La règle du jeu est bien connu...de ceux qui veulent savoir : "La communautarisation des échecs nationaux et la nationalisation des succès."

 

09:52 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe

26/12/2017

Promotion par la lecture

Le Rouge et le Noir (1)

Stendhal

Adaptation : Djian

Dessins : Toni Fezjula

Couleurs : Jocelyne Charrance

Le Monde et éditions Glénat

Les grands classiques de la littérature en bande dessinée

 

L'action se passe sous la Restauration, en province. Julien, 18 ans,  est fils de menuisier, mais passe son temps à lire, y compris en latin. Jamais de romans.  Il lui est donc proposé une place de percepteur pour éduquer les enfants du maire de la ville. Il séduit (ou est séduit par) l'épouse et mère. Une "vieille" de trente ans.

Julien, et l'auteur, n'aiment pas la  haute société bourgeoise et sa "brutale insensibilité à tout ce qui n'est pas intérêt d'argent, de préséance ou de croix". Mais Julien refuse de manger avec les domestiques.

"Vous pourrez faire fortune mais il faudra nuire aux miséreux, flatter le sous-préfet, le maire, l'homme considéré et servir leurs passions, cette conduite qui dans le monde s'appelle savoir-vivre." Conseils de cynisme de la part d'un homme qui a toujours préféré un plaisir à une flatterie, et donc à une promotion...

Résumé de Charles Dantzig dans son "dictionnaire égoïste de la littérature française" : "un jeune homme passionné qui ne supporte ni sa famille ni son milieu fait des calculs maladroits et emporte l'amour d'une femme plus âgée et d'une meilleure position sociale". La fin dans le deuxième tome.

 

 

11:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, littérature