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17/12/2017

Dans les coulisses du Palio

Place de Sienne, côté ombre

Carlo Fruttero et Franco Lucentini

Point policier n°P538

 

Le Palio de Sienne, célèbre course équestre disputée en ville, en particulier autour de la place centrale.

La veille de la course, un jockey célèbre est assassiné.

Très populaires en Italie, les deux auteurs viennent de la science-fiction. Et cela se sent !

 

"De toute façon, avec les femmes, on finit par découvrir qu'elles voulaient dire le contraire de ce qu'on a décidé ; on ne les pas comprises, une fois de plus."

 

08:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polar, littérature

15/12/2017

crise de la cinquantainre

Jalouse

de David et Stéphane Foenkinos

avec Karin Viard, Dora Tombroff, Anne Dorval, Thibault de Montalembert

 

Le personnage de Karin Viard est en crise. Tellement en crise qu'elle devient jalouse, et donc méchante, avec son adorable fille ainsi qu'à l'égard d'une jeune collègue pleine d'idées et de dynamisme pour les appliquer. Sa "meilleure amie" lui sert de "punching ball".

Un peu exagéré, effet comique oblige.

Le film repose sur les épaules de Karin Viard, dont ce n'est pas le meilleur rôle...

 

09:27 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma

13/12/2017

Conte de saison

Le Conte de Noël

Charles Dickens

Adaptation : Patrice Buendia

Dessins : Jean-Marc Stainer

Couleurs : Caroline Romanet

éditions Le Monde et Glénat

 

Mr Scrooge est un vieil avare égocentrique, insensible aux problèmes des autres.

La veille de Noël, dans son sommeil, il reçoit la visite de trois "esprits de Noël" : passé, présent, futur.

L'évocation du passé suffit à lui faire prendre conscience de ce qu'aurait pu être sa vie avec un état d'esprit différent. A la lumière de cette évocation, il juge la vie qu'il mène jusqu'à son futur qui est la mort.  Quelle mort aura-t-il ? Que laissera-t-il ? A qui ? Miracle de Noël, il change du tout au tout !

Dickens qui a connu la faim dans son enfance, qui a été obligé de travailler à douze ans, met son imagination au service de son indignation contre l'injustice sociale et la pauvreté.

 

18:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bd, littérature

12/12/2017

Chroniques de la vie élyséenne au temps de François Hollande

La politique est un sport de combat

Gaspard Gantzer

éditions Fayard

 

"Conseiller en communication" de François Hollande, après avoir été celui de Bertrand Delanoé à la mairie de Paris, livre quelques anecdotes de sa vie à l'Elysée, après et avant d'autres de ses collègues.

Il est chargé de tenter d'améliorer l'image du Président auprès des médias. Il passe donc beaucoup de temps au téléphone avec les journalistes.

"La politique est un sport de combat", il pourra le constater en observant les manoeuvres de Manuel Valls et d'Emmanuel Macron pour devenir "calife à la place du calife", mais aussi les coups bas des "frondeurs".

En comparaison, il est plus facile de gérer, médiatiquement parlant, les épreuves comme le Mali, la Syrie et surtout les drames provoqués par le terrorisme.

Après cette expérience, Gaspard a décidé de quitter, au moins provisoirement, la politique, refusant un parachutage à Rennes.

L'impression générale que j'ai tiré du livre c'est que ces gens sont beaucoup dans "l'entre-soi", en particulier entre énarques, si possible de la même promotion, comme son copain Emmanuel.

 

"Il faut admettre être jugé pour ce que l'on fait et non plus sur ce que l'on va faire. On déçoit, on devient habituel. On lasse."

"Si la gauche est trop idéaliste, elle se décrédibilise dans l'exercice du pouvoir". (Manuel Valls)

 

 

09:50 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poliique

10/12/2017

Excellent Goncourt

L'ordre du jour

Eric Vuillard

éditions Actes Sud

 

Je ne suis pas particulièrement intéressé par les prix littéraires. Mais j'ai beaucoup aimé le Goncourt de cette année.

"L'ordre du jour", c'est celui que Goering dicte aux Autrichiens pour organiser le rattachement de leur pays au IIIe Reich, en tentant de faire croire que c'est à leur demande.

Ce n'est pas un roman, c'est un récit qui nous tient en haleine même si nous connaissons l'issue de la tragédie

En couverture, la photo de Mr Krupp, financier de la première heure du parti nazi, et qui profitera largement de la guerre, même dans la défaite.

Mr Krupp n'est pas seul. Ils sont plus de vingt et leurs noms sont bien connus aujourd'hui encore  : BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken...

Les nazis leur promettent la stabilité politique (pas d'élections avant cent ans), et le pouvoir quasi absolu dans leurs entreprises.

En face, les conservateurs britanniques appliquent "la politique d'apaisement". Et pourtant "personne ne pouvait ignorer les projets des nazis."

En Autriche, le chancelier n'est pas un démocrate mais un "petit aristocrate raciste et timoré."

"Il a dit non à la liberté de la presse. Il a dit non au maintien d'un parlement élu. Il a dit non au droit de grève, non aux réunions, non à l'existence d'autres partis que le sien."

Il sera remplacé par le nazi Seyss-Inquart" et sa servilité de Kapo."

Goering "et ses méthodes de gangster" voudront faire croire que ce sont les Autrichiens qui ont demandé aux Allemands de les envahir.

"Six mois après l'Anschluss, à Munich, on brade la Tchécoslovaquie".

La SS fournit aux entreprises allemandes des milliers de travailleurs forcés. "BMW embauchait à Dachau, IG Farben à Auschwitz, Schneider à Buchenwald"...

"Sur un arrivage de six cent déportés aux usines concentrationnaire Krupp, il n'en restait un an plus tard plus que vingt."

"On tombe toujours de la même manière dans un mélange de ridicule et d'effroi."

 

 

 

 

08:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, histoire