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01/05/2013

1er mai

Besoin d'une Europe du travail et des travailleurs

 

 

L'Union européenne est impopulaire comme jamais elle ne l'avait été.

L'absence d'une Union européenne du travail et des travailleurs y est probablement pour quelque chose.

Les Européens ont accepté le "grand marché", avec une "concurrence libre et non faussée",  une monnaie commune, des disciplines budgétaires,  parce qu'ils espéraient que tout cela serait gage de prospérité.

Actuellement, il n'en est rien.

L'Union européenne est en récession, avec des chiffres record de chômage et une augmentation de la pauvreté.

Difficile d'expliquer que la situation serait,  probablement, pire sans l'Union européenne.

 

26 millions de chômeurs officiels !

Que vont-ils célébrer en ce 1er mai ? Le travail ? L'espoir d'en avoir un ?

 

Il est urgent de renforcer la dimension sociale de l'Union européenne, à commencer par la zone euro.

De même que des objectifs sont fixés dans le domaine budgétaire, il faut fixer des objectifs, avec calendrier, pour la convergence sociale et pour l'emploi.

3% du PNB pour la recherche et le développement, afin de créer des emplois d'avenir.

6% du PNB pour l'éducation et la formation afin de préparer ceux qui occuperont ces emplois.

 

Le pacte pour la croissance doit s'accompagner d'une reconnaissance des droits sociaux, avec des normes sociales élevées,  établies dans le cadre d'une négociation entre partenaires sociaux européens.

 

 

07:59 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1er mai, europe

01/05/2012

1er mai : de 1889 à 2012...

Depuis 1889

 

Lutte pour la diminution du temps de travail. A la fin du XIXe siècle, il s’agissait d’obtenir partout la journée de huit heures.

En France, il a fallu attendre le « Front populaire » en 1936 pour avoir la semaine de 40 heures et des congés payés. Le gouvernement de Pierre Mauroy pour la cinquième semaine de congés payés. Le gouvernement Jospin pour passer aux 35 heures. Le seul, depuis 25 ans,  qui ait diminué la dette de la France, et fait reculer d’un million le nombre de chômeurs.

Depuis le XIXe siècle, la même lutte entre ceux qui se battent pour le progrès social, et ceux qui expliquent qu’il faut « travailler plus pour gagner plus », que toute diminution du temps de travail entraînerait ruine et chômage.

Toute la question est de savoir à qui doit profiter les gains de productivité ? Répartition de la plus value, aurait dit un vieux barbu. Aux détenteurs du capital ? Aux travailleurs ? A l’investissement ? Dans un juste équilibre entre ces trois éléments ? Au cours de ces cinq dernières années,  la balance a penché très clairement en faveur de ceux qui gagnent plus en ne travaillant pas, en vivant de leur capital. Oui, il y a des gens qui gagnent plus sans travailler qu’en travaillant. Mais ce ne sont pas les allocataires sociaux, les « assistés », stigmatisés par le candidat sortant,  ce sont les héritiers, les généreux amis du Fouquet’s, Mamie Zinzin et ses semblables, les protégés du bouclier fiscal.

Il y a bien deux camps. A chacun(e) de choisir le sien, aujourd’hui, dimanche, et au-delà.

 

10:22 Publié dans vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 1er mai

01/05/2008

la fête des travailleurs

Les Conservateurs sont toujours prompts à parler de l'Europe sociale mais dès qu'il s'agit de passer aux actes, de faire passer des propositions législatives, il n'y a plus personne.

 

 

La droite s'est opposée dès le départ à toutes nos revendications sociales visant la législation sur le temps de travail, les agences d'intérim, la portabilité des droits à pensions et celle sur la révision sur les Comités d'entreprises européens.

 

 

Il serait pourtant prioritaire - dans la dernière ligne droite avant les élections européennes - de débloquer ces propositions clés pour la modernisation de notre modèle social européen.

 

 

Les Socialistes européens ont également proposé que les institutions de l'UE se penchent sur les conséquences des décisions récentes de la Cour européenne de justice européenne relatives aux conditions d'emploi des travailleurs détachés dans un autre Etat membre que leur pays d'origine.

 

 

Nous craignons que cette jurisprudence de la Cour européenne puisse saper les traditions nationales en matière de négociations collectives et de marchés publics.

 

 

Ni le Traité et ni législation européenne ne sauraient être interprétés de façon à faire obstacle à l'exercice des droits fondamentaux.

 

 

Enfin, les Socialistes européens réclament une initiative de la Commission pour lutter contre toutes les formes de discrimination en dehors du lieu de travail.

07:59 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, social, 1er mai