27/08/2022
Les débuts de Boro, reporter photographe
La dame de Berlin
Franck & Vautrin
couverture de Billal
Livre de poche n°36555
De nombreux romanciers aiment la période de la montée du nazisme en Allemagne, qu'ils soient Ecossais, Allemands ou Français. Le roman se déroule de 1931 à 1933. Février 34 pour la France. La situation risque de basculer.
Alors que sort en librairie "Boro, Est-Ouest", le dernier opus en date de la saga qui compte huit tomes, le "livre de poche" réédite le début des aventures de Boro, commencées en 1987.
Le Hongrois Boro qui a fui son pays pour des raisons politiques vole au secours de sa cousine, dont il est amoureux, étoile montante du cinéma allemand. Elle fera de lui un reporter photographe en lui offrant un Leica.
Suivent sept cent pages d'aventures échevelées qui pourraient servir de scénario à un film d'actions. Avec, entre autres, un voyage en zeppelin et une visite de la ligne Maginot. Mais parfois avec un manque de crédibilité.
Entre Paris et Berlin. "Berlin redoublant de plaisir et de sensibilité, à la veille d'être soumise, violée et emportée par la grande étreinte du nazisme".
"Même les sociaux-démocrate ont du mal à se faire entendre. Les provocateurs troublent toutes leurs réunions et leurs journaux sont sans cesse suspendus."
17:21 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : thriller historique, allemagne, nazisme
24/09/2013
Angela, pour et par les Allemands
Les Grecs n'ont pas voté dimanche
Ni les Grecs, ni aucun autre Européen, seulement les Allemands, et ils sont contents d'Angela.
Pendant toute la crise, la chancelière n'a pas été guidée par une vision de l'Europe, mais tout simplement par son échéance électorale. Elle a fait ce que son électorat attendait d'elle, et celui-ci l'a remercié en se mobilisant massivement en sa faveur.
En France nous avons eu trois cohabitations, mais il est peu probable de voir dans le même gouvernement des responsables du grand parti de Droite avec des responsables du grand parti de Gauche. En Allemagne, les coalitions sont la règle habituelle, mais ce qui vient d'arriver aux Libéraux, le fort recul subi par le SPD après sa dernière coalition avec la Droite donne à réfléchir, au delà du désir légitime d'exercer des responsabilités gouvernementales.
Au moment de voter, ceux qui sont contents votent pour le parti au pouvoir, et ceux qui ne le sont pas votent pour l'opposition. Les partenaires minoritaires dans une coalition, ceux qui apportent une nuance, en font les frais. Les Libéraux viennent d'en faire les frais. Il est normal que les sociaux-démocrates hésitent avant d'accepter une telle coalition.
17:01 Publié dans EUROPE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allemagne