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12/11/2013

le changement cest maintenant, à condition de ne pas changer les habitudes

Le diable se cache dans les détails

 

 

J’ai toujours été un grand partisan des activités périscolaires.

Déjà en tant que Président de la coopérative des élèves de mon lycée de grande banlieue.

En écrivant des programmes électoraux pour les élections municipales, et en tant qu’élu local, pendant vingt ans, j’ai toujours plaidé pour que les municipalités leur consacrent plus d’argent. Elles sont éducatives tout en étant ludiques. J’ai toujours souhaité que l’offre soit la plus diverse possible.

Ces activités peuvent se tenir pendant la coupure du déjeuner ou après la classe.

Je suis donc un fervent partisan de la réforme des rythmes scolaires proposée par mon ami Vincent Peillon que j’ai connu lorsqu’il était parlementaire européen.

 

Je comprends la grogne des élus qui y voient, à juste titre, un transfert de charges. Mais ceux qui organisaient déjà de multiples activités ne devraient pas avoir trop de mal à améliorer encore leur offre et à s’adapter.

 

Je comprends la grogne des enseignants, qui avaient pris l’habitude de n’aller en classe que quatre jours par semaine. Mais où dans le monde les élèves n’ont-ils classe que quatre jours par semaine ?

La classe du samedi matin était en question. Il était démagogique de la supprimer tout en maintenant la coupure du mercredi.

Quand j’étais écolier, la coupure était le jeudi (« la semaine des quatre jeudis »). Elle avait été imposée par l’Eglise pour permettre le catéchisme. Les activités périscolaires étaient essentiellement celles organisées par la paroisse, ou les « amicales laïques ».

Je n’ai pas trop entendu ce lobby.

 

Je comprends mal la grogne de certains parents. Probablement des parents qui n’ont pas d’activités salariés et peuvent se permettre de s’occuper de leurs enfants toute la journée du mercredi.

 

Je pense donc que la réforme est bonne dans son principe, même si elle est difficile dans son application.

 

Je suis tenté de dire la même chose à propos de l’ »Ecotaxe ». En tant qu’ancien cheminot, je trouve bonne l’idée de faire payer, en partie, des infrastructures ferroviaires et fluviales, par les camions, même si c’est le gouvernement Sarkozy qui l’a fait voter.

 

« Le changement c’est maintenant »…à condition de ne rien faire qui change les habitudes !