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30/11/2008

Dans les Highlands de Papouasie

Une province enclavée

 

Le gouverneur se démène pour sa province, qui, comme son nom l'indique, est montagneuse (à plus de 1.500 mètres d'altitude, sous les Tropiques, il fait frais...). Elle n'est reliée à la capitale par aucune route.

D'ailleurs aucune route ne relie la capitale  à une autre ville,  dans ce pays qui a la superficie de la France.

 

Le gouverneur tente de relancer la production de café, qui ne représente que 1% de la production mondiale, mais qui est essentielle à l'économie locale.

Pour cela,  il faut des pistes pour "sortir" la production.

Il cherche à réhabiliter les plantations abandonnées pour cause de guerres tribales...et de chute des cours.

Il vise la qualité, et a même usurpé la fameuse marque jamaïcaine "blue mountains", réputée pour produire "le meilleur café du monde".

Son objectif est de vendre son café dans tous les palaces du monde, mais pour l'instant il écoule plus de la moitié de la production vers l'Allemagne.

Le Royaume-Uni l'a abandonné pour se tourner vers la production vietnamienne. 

 

La grande idée du gouverneur est d'orienter les paysans vers des revenus complémentaires, afin de leur permettre de faire la "soudure" entre deux récoltes de café.

Tout pousse ici, affirme le gouverneur. Le problème c'est de vendre, d'écouler les fleurs, les fruits et les légumes au delà du marché local, de trouver des débouchés, en respectant les règlements phytosanitaires européens.

Le gouverneur imagine déjà le "packaging".

 

Ici, les gens n'ont pas faim. La pauvreté c'est de ne pas pouvoir payer les droits d'inscription à l'école (qui n'est pas gratuite), de ne pas pouvoir payer les soins.

 

L'autre source de revenus pourrait être le développement d'un tourisme "différent", écologique, loin des foules, basé sur la découverte de la culture papoue, de la biodiversité exceptionnelle, unique au monde.

 

Une ONG,  fondée par le gouverneur,  fait travailler une équipe de chercheurs qui découvrent en permanence des espèces, animales et végétales,  non encore répertoriées, dont quelques unes sont  en danger de disparition.

Les Papous sont plus chasseurs qu'éleveurs et les espèces sauvages sont pour eux une source importante de protéines animales, y compris d'espèces rares.

Ce centre de haut niveau reçoit de nombreux stagiaires, et ses responsables rêvent de bourses européennes pour leurs étudiant(e)s.

08:00 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

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