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21/05/2015

Voyages, voyages...

Dans les coulisses des voyages présidentiels

Du général De Gaulle à François Hollande

Jean-Marie Cambacérès

éditions du Cherche Midi (documents)

 

J'ai connu Jean-Marie Cambacérès au début des années 80. Il était directeur du cabinet de Lionel Jospin, alors Premier Secrétaire du PS. Je l'ai connu maire de Sommières et conseiller au cabinet de Gaston Deferre, ministre de l'intérieur. Je l'ai connu échouant dans sa tentative de prendre la place du conseiller général sortant, socialiste, mais qui ne voulait pas prendre sa retraite. Je l'ai connu député du Gard. Je me souviens qu'il a quitté le PS quand Fabius en est devenu le Premier Secrétaire.

La dernière fois que je l'ai vu, avant la dédicace de son livre, c'était au Parlement européen, à Bruxelles, où il m'avait demandé de lui prendre quelques rendez-vous dans sa qualité de Président de "France-Asie".

Diplomé de chinois, il a organisé le voyage de François Mitterrand et Lionel Jospin à Pékin , avant la présidentielle de 81.

A des titres divers, il a participé à quelques voyages présidentiels. Mais il ne se contente pas de parler des voyages auxquels il a participé. Il a lu des livres de mémoires qui en évoquaient certains, et il a interrogé de nombreuses personnalités directement impliquées, y compris l'ancien président Giscard d'Estaing.

Son livre fourmille d'anecdotes qui le rende d'une lecture agréable.

A travers leur façon de voyager, le portrait de chaque président s'esquisse.

J'ai noté, en particulier, l'invention du "thé d'Etat" pour remplacer le "dîner d'Etat", le président iranien refusant de dîner avec des femmes prévues à ce dîner officiel.

Avec la construction européenne et l'essor du multilatéralisme, les voyages se multiplient, d'où une évolution vers des voyages moins formels et plus courts.

Autre évolution : les présidents se transforment en représentant des intérêts économiques de la France. parfois avec des effets d'annonces non suivis d'effet. Nicolas Sarkozy en était le spécialiste.

Les voyages doivent également être positifs pour l'opinion publique française, d'où la volonté de "faire le buzz" ! La "meute" de journalistes  suit le Président, afin d'en être, comme au Festival de Cannes...

 

27/07/2014

Promenade au château de Fleckenstein

Alors que les circuits touristiques mènent majoritairement au sud de l'Alsace (Koenigsbourg, Mont Sainte-Odile, Colmar, route des vins...), il ne faut pas manquer au nord, à la limite de la frontière entre la France et l'Allemagne, de l'Alsace et du Palatinat,  le château-fort du Baron de Fleckenstein.

Il n'est pas superbement restauré comme le Haut-Koenigsbourg. Les travaux ont consisté essentiellement à sécuriser les ruines afin que les touristes puissent s'y promener.

Il faut donc faire fonctionner l'imagination devant, et à l'intérieur de ce château troglodyte taillé dans le grès rose des Vosges. Un énorme rocher haut de 30 mètrres, long de 90, à l'intérieur duquel, et contre lequel, ont été creusés ou construits, escaliers, salles, bâtiments, tours, citernes filtrantes, puits.

Château-fort au Moyen-Âge, palais seigneurial au XVIe, avant d'être largement démoli, par crainte qu'il ne devienne un repère de brigands,  après la guerre de 30 ans et le Traité de Westphalie (1648), l'Alsace étant incorporée à la France.

Autre intérêt de la promenade : la magnifique forêt domaniale qui l'entoure, que l'on traverse pour y aller et en revenir, et que l'on voit du haut de cet escarpement.

 

08:33 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

23/07/2013

Petit aperçu de l'Histoire de la Lituanie

La Lituanie

 

Leonas Teiberis

 

Editions Karthala

 

 

La Présidence de l'Union européenne, jusqu'en décembre, nous fournit un bon prétexte pour essayer d'en savoir un peu plus sur le plus grand des trois pays baltes.

 

Le plus grand des Baltes, mais bien petit entre la Russie et l'Allemagne, sans parler de la Pologne, dont elle partage le sort à plusieurs reprises, "union de deux pays trop faibles pour s'imposer séparément", mais ce grand voisin accepte mal l'identité nationale lituanienne.

 

Christianisation et germanisation menées par la force par les Ordres Teutoniques. "Un peuple libre ne peut accepter le baptême par le glaive, ni l'autorité d'un ordre pillard".

 

Au fil des siècles, "pillages et incendies se sont succédés au rythme du passage des troupes".

 

Au XIXe siècle, "la russification mit un frein à la polonisation". La langue lituanienne n'était tolérée qu'à condition d'être écrite en caractères cyrilliques.

 

Pendant les deux guerres mondiales, certaines villes ont été prises, ou reprises, par les Allemands ou les Russes, six fois !

"La Lituanie s'était libérée de la Russie tsariste avec l'aide de l'armée allemande, mais elle n'a échappé à l'annexion allemande que grâce à la défaite du Kaiser".

 

En 1940, le jour même de la prise de Paris par les armées allemandes, l'armée russe annexe la Lituanie.

 

C'est la dissolution de fait de l'URSS en 1991 qui a redonné à la Lituanie son indépendance.

 

 

08:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

22/07/2013

chez les Baltes

Promenade à Vilnius

 

 

Je n'étais pas retourné à Vilnius depuis une quinzaine d'années, et la ville a bien changé, en bien.

Ville boisée et aérée, des immeubles neufs se sont construits.

La vieille ville a retrouvé tout son charme. Les églises sont majoritairement baroques, de style austro-italien, construites par les Jésuites pour lutter contre la Réforme.

 

J'ai visité deux musées :

-le musée de l'ambre, dans lequel il est possible de voir, avec des loupes fixes, des insectes ou des végétaux fossilisés dans l'ambre de la Baltique ;

- le musée du "génocide", installé dans l'immeuble où officiaient la Gestapo puis le KGB :

1/3 du musée est consacré aux méfaits de l'Allemagne nazie. Une seule pièce pour rappeler que 30% de la population de Vilnius, "La Jérusalem du Nord" était juive, et que 5% seulement des Juifs ont survécu;

2/3 consacrés à la lutte contre l'URSS. Le voisin russe est toujours vécu comme une menace.

 

Les environs sont boisés. La visite au château de Trakaï, berceau de la Grande principauté lituanienne, au bord d'un beau lac, vaut la peine, à moins de trente km de Vilnius.

08:42 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages

17/02/2013

Presque au bout de la terre

Promenades en Patagonie

 

 

35 heures de voyage pour y parvenir, via Madrid, et Santiago, dont  l'aéroport était bondé, puisque là bas,  c'est l'été.

 

Arrivée à l'aéroport de Punta Arenas. Sortie en face du détroit de Magellan.

Trois heures de bus pour rejoindre Puerto Natales. La pampa à perte de vue, parsemée de moutons. Un seul village sur le trajet.

Comme dans les pays scandinaves,  en été, les jours sont longs. Les lumières ne s'allument qu'à 10 heures et demi...et s'éteignent vers 5 heures.

Les nuits sont courtes, et les journées assez longues pour profiter de la découverte du pays.

 

Le parc national "Torres del Paine" est le plus connu du Chili. Probablement un des plus connu d'Amérique du sud. Tellement connu que les touristes y sont nombreux. Y compris les Français. Il a été déclaré "Réserve de la biosphère" par l'UNESCO. Le paysage de montagnes est assez spectaculaire car les sommets sont très découpés. Beauté mélancolique et sauvage...

 

L'Argentine est tout proche. De chaque côté de la frontière, les Mapuche.

 

Punta Arenas et Puerto Natales ont beaucoup perdu de leur importance depuis l'ouverture du canal de Panama (1914), comme Valparaiso. Les navires se rendant sur la cote ouest des Etats-Unis ne passent plus par là. Les énormes bateaux de croisière font toujours halte à Punta Arenas, avant ou après le franchissement des 600 km du détroit de Magellan. Escale d'une journée permettant aux croisiéristes d'acheter des vêtements de laine tricotés tout autour de la "Place d'armes".

A proximité, la magnifique demeure de la famille Braun-Menendez témoigne de l'opulence des éleveurs de moutons à la fin du XIXe siècle.

 

Puerto Natales vit également essentiellement du tourisme, point de départ des excursions en bateau dans de magnifiques fjords, dont celui de la "ultima esperanza", le dernier espoir. Au programme,  de grandes cascades et des glaciers qui, selon les locaux, ont diminué de moitié en vingt ans.

Ultime snobisme : boire son "pisco sour", ou son whisky pour les indécrottables Américains, avec un glaçon issu d'un de ces icebergs qui ne risquent plus de couler aucun Titanic.

 

Contrairement aux publicités touristiques, je n'ai aperçu aucun "condor", mais, au moins, contrairement au Pérou, "El condor passa" ne nous a pas été imposé.

 

Guides consultés pendant le voyage : "Petit futé" et "Lonely Planet".

08:02 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyages