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07/01/2009

la corée comptait sur la Présidence française...

L'accord de libre échange entre l'Union européenne et la Corée

 

Face à la récession, les risques protectionnistes sont réels.

Tous nos interlocuteurs ont exprimé le souhait d'une conclusion rapide des négociations, "pendant la Présidence française", comme le Premier ministre l'a dit au Président Sarkozy.

Le "deal" consiste à ouvrir le marché coréen aux services européens (en particulier bancaires), en échanges d'une plus grande ouverture du marché européen aux produits manufacturés coréens.

Les Coréens demandent une baisse des barrières tarifaires et non tarifaires.

Les Coréens demandent un traitement au moins égal à ce qu'ils ont obtenu des Américains pour les règles d'origine. Ils demandent l'incorporation des productions de Kaesong (plus de 30.000 salariés nord-coréens ; leur salaire est versé directement aux autorités) dans l'Accord (le PE est pour).

 

L'Accord de libre échange avec les USA n'est toujours pas ratifié. L'opposition émet des réserves.

Le Congrès américain n'a pas ratifié non plus.

 

Le Premier ministre considère que les accords de libre échange peuvent être une alternative à l'échec des négociations de l'OMC à Doha.

 

 

"L'Accord cadre" semble être dans les limbes. Les Coréens n'acceptent pas d'être traités comme le Bangladesh, et demande l'égalité avec le Japon, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

 

 La Chambre de commerce des entreprises européennes en Corée dénonce le protectionnisme coréen.

 

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