05/04/2009
un cadavre de trop
Un cadavre de trop
Ellis Peters
10/18 n°1963
Il y a déjà quelques temps que l'historien quasi officiel de ce blog, mon ami Frédéric Dubuisson, a parlé, dans un des ses commentaires, toujours pertinents, des aventures moyenâgeuses du frère bénédictin Cadfael (prononcez Cadvale), herboriste, ancien héros de la croisade, grand résolveur d'énigmes.
J'aime quand la dimension historique s'ajoute à l'intrigue policière.
"Un cadavre de trop", premier roman, d'une série de vingt et un, publié en 10/18, se déroule en pleine guerre de succession entre les petits enfants de Guillaume, qui n'aimait pas qu'on l'appelle "le conquérant", et encore moins "le bâtard".
Comme dans tout roman "policier", le lecteur se demande "qui a tué ?", mais en plus il y a la reconstitution de l'atmosphère de l'Angleterre du XIIe siècle.
Citations
"Ce que tu ne dis pas n'est pas dangereux"
"Connaissez vous des être humains qui ne soient pas étrangers les uns aux autres ?"
"On apprend des choses dans le livre de la vie et en étudiant nos semblables"
"Il avait gardé un esprit turbulent, incorrigiblement emporté et prompt à l'insubordination"
"La justice n'est-elle due qu'aux être irréprochables ?"
08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, histoire
Commentaires
C'est une série géniale ! Elle même à la fois intrigues policièreset intrigues romantiques avec en toile de fond la grande Histoire avec un H majuscule. Les 21 volumes se lisent d'une traite même si l'intrigue romantique est parfois un peu "nunuche"...
A noter une petite erreur de la collection 10/18 reprise par JFV. En effet "un cadavre de trop" ( écrit en 1979, n° 1963 ) n'est pas le premier volume de la série. En fait, il faut lire en premier " trafic de reliques" ( écrit en 1977, n° 1994 ) pour commencer la série dans le bon ordre.
A lire aussi, du même auteur et dans la même collection, les romans qui racontent les intrigues policières résolues par la famille Felse dans l'Angleterre des années 1950-1960.
Écrit par : Frédéric Dubuisson | 05/04/2009
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