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15/05/2010

le goût de Séville

Dans la même collection du "Mercure de France" que "Le goût de Strasbourg", dont j'ai déjà parlé, et suivant le même principe : une trentaine de textes littéraires courts, essentiellement du XIXe siècle ou début du XXe, d'auteurs que l'on appelait pas encore des "écrivains voyageurs", avec une présentation et une "mise en perspective" qui ne sont pas moins interressantes.

Evidemment le décalage est un peu visible en arrivant à Séville aujourd'hui : il n'y a plus de roulottes de gitans dans le quartier de "Triana". Mais rien n'interdit de rêver aux galions chargés de l'or et de l'argent des Amériques devant "la tour de l'or", au bord du Guadalquivir. Et comment ne pas penser à Carmen devant l'ancienne manufacture de tabac, transformée en université ?

La "Giralda", et l'énorme girouette qui a donné son nom à cette ancienne mosquée transformée en cathédrale, est toujours là, symbole de la ville, tout comme les jardins de l'Alcazar.

Contrairement au musicien Emmanuel Chabrier, je ne suis pas allé contempler "cet admirable derrière sévillan qui se tourne en tous sens alors que le reste du corps reste immobile". "On dit des Sévillanes que leur danse est une chanson d'amour".

J'ai conscience de ne pas avoir vraiment vu Séville, puisque je n'y étais pas pendant la semaine sainte, ni pendant le carnaval, et que je ne suis pas allée aux arènes. Je me suis donc contenté de cet excellent substitut littéraire...

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, voyages

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